Sonde Bepi-Colombo : les défis d’un voyage vers Mercure

Vue d'artiste de la sonde Bepi-Colombo autour de Mercure. © Airbus
Située à “seulement” 58 millions de kilomètres du Soleil, Mercure présente des difficultés particulières pour tout visiteur spatial. Didier Morançais (Airbus) détaille les défis techniques à relever pour amener la sonde Bepi-Colombo aux abords de la première planète.

Bepi-Colombo, la première mission européenne en direction de Mercure, a débuté son voyage vers la planète tellurique la moins explorée du Système solaire en octobre 2018. Cette mission est composée de deux orbiteurs : le Mercury Planetary Orbiter (MPO, conçu par l’ESA) et le Mercury Magnetospheric Orbiter (MMO, développé par le Japon). Maître d’œuvre de la mission pour le compte de l’ESA, Airbus est chargé de la conception et de la réalisation de MPO et de tous les autres composants européens.

Placer une sonde en orbite autour de Mercure n’est pas simple. Elle doit non seulement supporter l’immense chaleur du Soleil, mais aussi le rayonnement infrarouge émis par la planète surchauffée, nécessitant des solutions innovantes, comme l’explique Didier Morançais, d’Airbus. Une conférence captée lors des Rencontres du ciel et de l’espace, en novembre 2018.

 

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