Ce mois d’octobre, l’Europe lance une sonde en direction de la planète la plus proche du Soleil. En quoi ce monde inhospitalier intéresse-t-il les astronomes ? Le point en six questions.
Le 20 octobre 2018, une puissante fusée Ariane 5 ECA s’est arrachée à l’attraction terrestre depuis la Guyane pour emporter dans l’espace la sonde européenne Bepi-Colombo. Son objectif : Mercure, qui se trouve en moyenne à 57 millions de kilomètres du Soleil, et qu’elle doit étudier en détail. Décidée en 2000, cette mission ambitieuse et difficile se compose d’un module européen qui se concentrera sur l’exploration de la surface de la planète et d’un module japonais qui effectuera des mesures de son champ magnétique. Au terme d’une croisière de sept années, Bepi-Colombo entamera sa mission prévue pour durer un an — peut-être deux. Elle sera la troisième sonde à rendre visite à Mercure, après les engins de la Nasa Mariner 10 en 1974-75 et Messenger
Le 20 octobre 2018, une puissante fusée Ariane 5 ECA s’est arrachée à l’attraction terrestre depuis la Guyane pour emporter dans l’espace la sonde européenne Bepi-Colombo. Son objectif : Mercure, qui se trouve en moyenne à 57 millions de kilomètres du Soleil, et qu’elle doit étudier en détail. Décidée en 2000, cette mission ambitieuse et difficile se compose d’un module européen qui se concentrera sur l’exploration de la surface de la planète et d’un module japonais qui effectuera des mesures de son champ magnétique. Au terme d’une croisière de sept années, Bepi-Colombo entamera sa mission prévue pour durer un an — peut-être deux. Elle sera la troisième sonde à rendre visite à Mercure, après les engins de la Nasa Mariner 10 en 1974-75 et Messenger...
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Seulement 48 h après l'investiture de Donald Trump, la Nasa a commencé à appliquer le décret du nouveau président des États-Unis, qui exige la suppression de tout programme ou service lié à la DEIA, c'est-à-dire à la diversité, l’équité, l’inclusion et l’accessibilité.
L’avant-dernière planète du Système solaire est aujourd’hui encore méconnue. Visitée une seule fois par Voyager 2, son étude depuis la Terre est compliquée par la distance lointaine. Pourtant, des planètes similaires pourraient représenter entre 30 % et 40 % des exoplanètes dans l’Univers. Pour enfin dévoiler ses secrets, la Nasa envisage d’y envoyer sa prochaine grande mission d’exploration.
Que faut-il penser des nouveaux domaines de l’économie spatiale ? Quels modèles économiques se cachent derrière les mégalanceurs, comme le Spaceship d’Elon Musk, pour qui et pour quoi faire ? Sont-ils réalistes ? Décryptage avec Pierre Lionnet, directeur de recherche à Eurospace.