Le cratère lunaire Aristarque en couleurs

Le cratère Aristarque, sur la Lune, photographié par Mario Weigand.

C'est l'un des cratères lunaires les plus brillants. Aristarque, avec ses 40 km de diamètre, est non seulement une cible spectaculaire pour les astronomes amateurs mais aussi pour les scientifiques. Formé voici 450 millions d'années (l'impact qui l'a creusé est visible sur cette vidéo, à 1' 53”), c’est l’un des grands cratères lunaires les plus jeunes. Situé sur un plateau en plein océan des Tempêtes, il figure parmi les sites d'exploration les plus intéressants.

Aristarque est également connu comme l'un des sites autour duquel ont été repérés de très nombreux phénomènes transitoires attribués à des manifestations volcaniques tardives (des émanations gazeuses).

Le 6 mars 2012, le photographe Mario Weigand en a tiré le portrait avec son télescope mais en exagérant les teintes des terrains qui l'entourent. Ce traitement permet de visualiser la diversité des sols dans l'environnement d'Aristarque.

Le champ couvert permet de voir la vallée Shroëter, d'origine volcanique, qui serpente sur le plateau.

Les parois internes du cratère ont été photographiées de très près récemment par la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO). On reconnaît leurs gradins sur l'image de Mario Weigand.

Philippe Henarejos, le 19 mars 2012

Recevez Ciel & Espace pour moins de 6€/mois

Et beaucoup d'autres avantages avec l'offre numérique.

Voir les offres

Commentaires

Nous avons sélectionné pour vous

  • Double détonation dans le Grand Nuage de Magellan

    Une belle image ? Pas seulement. L’analyse de ce cliché réalisé grâce au Very Large Telescope montre ce que des modèles prédisaient depuis des années : certaines supernovas peuvent exploser en deux temps !

  • L’observatoire Vera Rubin dévoile ses premières images

    La collaboration internationale menée par les États-Unis présente ce 23 juin 2025 les premières images du SST, télescope de 8,4 m perché sur un sommet des Andes chiliennes. Encore en phase de mise en service, le SST devrait débuter son grand relevé du ciel austral en fin d’année.

  • Le pôle Sud du Soleil est « ébouriffé » !

    Pour la première fois, une sonde spatiale a livré des images du pôle sud du Soleil. Dans l’attente de recevoir bientôt toutes les données issues d’un balayage complet de sa surface d’un pôle à l’autre, Solar Orbiter livre de premiers enseignements.