C'est un pas supplémentaire vers sa mise en service, prévue en 2029. Au début du mois d'octobre, l'une des trappes d'observation de l'ELT a été mise en mouvement pour la première fois.
Ces gigantesques structures qui une fois terminées pèseront 650 tonnes chacune, plus lourdes qu'un Airbus A380 en capacité maximale (575 t), sont une composante cruciale du dôme de 80 mètres de haut qui doit abriter le plus grand télescope du monde, doté d'un miroir de 39 m de diamètre et opéré par l'observatoire austral européen (ESO).
Bien plus que des chiffres, le time-lapse ci-dessous illustre la démesure de l'ELT et la technicité de la manœuvre.
Les prochaines étapes
Les trappes de l'ELT doivent désormais être entièrement équipées (passerelles, conduits de chauffage, de ventilation et de climatisation). Lorsqu'elles seront opérationnelles, elles seront fermées pour permettre l'achèvement de la structure du télescope, prévu pour 2026, et l'installation de ses miroirs (en 2027).
Avec son miroir primaire capable de capter vingt fois plus de lumière qu'une unité du VLT, fleuron actuel de l'ESO, équipé d'instrument de dernière génération, l'ELT devrait révolutionner nos connaissances en astrophysique.
Les progrès de sa construction sur le Cerro Armazones, dans les Andes chiliennes, peuvent être suivis en direct grâce à plusieurs webcams.
