Un challenger s’oppose à la planète 9

Vue d’artiste de la neuvième planète, hypothétique. © Tomruen/ESO
L’hypothèse d’une neuvième planète est née de l’observation au-delà de Neptune de petits astres à l’orbite incongrue. Mais deux scientifiques de l’université du Colorado proposent un nouveau modèle permettant d’expliquer ces trajectoires. Et la planète 9 n’en fait pas partie.
L’annonce a eu son petit effet dans les médias : la neuvième planète, ou « planète 9 », n’existerait pas. Pourtant, depuis son émergence en 2014, l’hypothèse d’une planète lointaine de 10 masses terrestres avait fait son bout de chemin. Mike Brown et Konstantin Batygin ont apporté une des pistes les plus solides en janvier 2016. Selon ces deux astronomes du Caltech, l’alignement des orbites de six petits corps situés au-delà de Neptune serait le fruit d’une interaction avec ladite planète. Plus récemment, en mai 2018, la découverte d’un autre objet transneptunien, 2015 BP-519, a constitué un indice de plus en faveur de la planète 9. Si celle-ci existe, elle évoluerait sur une orbite inclinée de 30° par rapport à l’écliptique et fortement elliptique.
L’annonce a eu son petit effet dans les médias : la neuvième planète, ou « planète 9 », n’existerait pas. Pourtant, depuis son émergence en 2014, l’hypothèse d’une planète lointaine de 10 masses terrestres avait fait son bout de chemin. Mike Brown et Konstantin Batygin ont apporté une des pistes les plus solides en janvier 2016. Selon ces deux astronomes du Caltech, l’alignement des orbites de six petits corps situés au-delà de Neptune serait le fruit d’une interaction avec ladite planète. Plus récemment, en mai 2018, la découverte d’un autre objet transneptunien, 2015 BP-519, a constitué un indice de plus en faveur de la planète 9.

Si celle-ci existe, elle évoluerait sur une orbite inclinée de 30° par rapport à l’écliptique et fortement elliptique.
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