Vue au microscope électronique d'un nappage de verre résultant de l'impact d'une bille de basalte sur une météorite ferreuse. L'image (colorisée) fait 250 microns de large. Crédit : Libourel et al., Sci. Adv. 2019
A trois ans du lancement de la sonde américaine Psyche vers l’astéroïde du même nom – le tout premier astéroïde de fer jamais visité – une équipe franco-japonaise lève le voile sur ce que pourrait être sa surface nappée de verre...
Imaginez, sous un ciel noir, un sol fracassé comme vous n’en avez jamais vu. Ici constellé de verre sombre comme de l’obsidienne mélangé à des éclats de fer, et là semblable à de l’écume, mais une écume métallique qui serait figée depuis la nuit des temps. Un sol dur comme de l’acier, sous vos pas, mais aussi perforé de toute part, saturé de cratères aux bords étrangement déchiquetés. Le paysage au loin est fantastique, tout de verre et de fer. Avec çà et là quelques mégalithes irisés, semblables à des menhirs brisés par un géant furieux. Et face à vous, il y a ce rocher qui évoque une gigantesque pierre ponce dont on aurait comblé les vides par du métal en fusion... Qui aurait cru que la surface de l’astéroïde Psyché puisse être si étrange, si différente
Imaginez, sous un ciel noir, un sol fracassé comme vous n’en avez jamais vu. Ici constellé de verre sombre comme de l’obsidienne mélangé à des éclats de fer, et là semblable à de l’écume, mais une écume métallique qui serait figée depuis la nuit des temps. Un sol dur comme de l’acier, sous vos pas, mais aussi perforé de toute part, saturé de cratères aux bords étrangement déchiquetés. Le paysage au loin est fantastique, tout de verre et de fer. Avec çà et là quelques mégalithes irisés, semblables à des menhirs brisés par un géant furieux. Et face à vous, il y a ce rocher qui évoque une gigantesque pierre ponce dont on aurait comblé les vides par du métal en fusion... Qui aurait cru que la surface de l’astéroïde Psyché puisse être si étrange, si différente...
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Philippe Baptiste discute dans ce grand entretien de « Ciel & espace » des prochains enjeux pour l’espace français et européen. Mais aussi de sa vision d’une recherche libre et performante.
Lancé par SpaceX depuis la base californienne de Vandenberg le 23 juin 2025, le second démonstrateur de la société franco-allemande TEC a été placé avec succès sur orbite avant de revenir sur Terre. Il a cependant disparu des écrans radars quelques minutes avant son amerrissage dans l’océan Pacifique.
En quelques nuits d’observation d’un même champ céleste, le nouveau télescope de 8,4 m de diamètre qui vient d’entrer en service dans les Andes chiliennes a photographié plus de 4000 astéroïdes. Dont plus de la moitié seraient nouveaux. Une moisson qui laisse entrevoir les capacités de cet instrument capable de scanner l’ensemble du ciel au-dessus de lui tous les trois à quatre jours.