Image de l’ensemble du ciel en rayon gamma. En plus de l’émission dans le plan de la Voie Lactée (centre), elle révèle des pulsars (taches claires à droite) et l’activité d’un trou noir supermassif,(en bas à gauche).Credit: NASA/DOE/International LAT Team
Lancé le 11 juin, le satellite de la Nasa Glast vient de rapporter sa première moisson de données en rayons gamma. Par la même occasion, l’observatoire spatial a été rebaptisé Fermi, en l’honneur du chercheur italien pionnier de la physique des hautes énergies.
Cette carte du ciel dans le plan de notre galaxie a été obtenue en seulement quatre jours, alors qu’il a fallu neuf ans à son prédécesseur pour en faire autant. Doté d’une haute sensibilité et d’un champ très large, Fermi balaie le ciel en trois heures, surveillant les variations de toutes les sources de rayons gamma. Polyvalent, il est aussi capable de détecter les sursauts gamma, ces flashes d’énergie brefs et intenses, dont les astronomes espèrent ainsi mieux comprendre la cause.
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