Première confirmation : les activités spatiales polluent la stratosphère

Vue d’artiste. © D. Ducros/ESA
Des métaux qui n’existent pas à l’état naturel ont été découverts dans la stratosphère, des dizaines de kilomètres au-dessus de nos têtes. Comment sont-ils arrivés là ? Par la rentrée atmosphérique des satellites et des étages de fusées, avancent les scientifiques. L’impact d’une telle pollution est encore inconnu.
Niobium, hafnium, aluminium… La présence de ces éléments chimiques semble ne plus être confinée aux usines de production des semi-conducteurs, à la base de nos produits électroniques. Car on vient d’en détecter dans un endroit pourtant réputé presque inaltéré par les activités humaines : la stratosphère. Comment de tels composants, dont certains n’existent même pas à l’état naturel, se sont-ils retrouvés à des dizaines de kilomètres au-dessus du sol ? D’après les scientifiques, il n’y a qu’une seule réponse possible : cette contamination est due aux satellites et aux étages de fusées qui brulent lors de leur rentrée atmosphérique. Une origine autre que météorique La stratosphère contient des particules d’aérosol principalement constituées
Niobium, hafnium, aluminium… La présence de ces éléments chimiques semble ne plus être confinée aux usines de production des semi-conducteurs, à la base de nos produits électroniques. Car on vient d’en détecter dans un endroit pourtant réputé presque inaltéré par les activités humaines : la stratosphère. Comment de tels composants, dont certains n’existent même pas à l’état naturel, se sont-ils retrouvés à des dizaines de kilomètres au-dessus du sol ? D’après les scientifiques, il n’y a qu’une seule réponse possible : cette contamination est due aux satellites et aux étages de fusées qui brulent lors de leur rentrée atmosphérique.

Une origine autre que météorique La stratosphère contient des particules d’aérosol principalement constituées
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