Plus besoin de beaucoup de gaz carbonique (CO2) pour réchauffer la Terre primitive. Il y a 3,7 milliards d’années, le Soleil émettait moins de 80% de son rayonnement actuel. Or, la présence d’eau liquide est attestée à cette époque. Les températures, supérieures à 0°C donc, ont longtemps été expliquées par un fort effet de serre produit par une concentration élevée en CO2 … dont on ne retrouve pas de trace dans les roches. Une équipe allemande résout le problème : son modèle numérique tient compte précisément de la manière dont les radiations sont absorbées dans l'atmosphère et des effets de convection. Résultat : dix fois moins de CO2 suffit à éviter la congélation. Des valeurs enfin compatibles avec les indices géologiques, mais qui montrent aussi à quel point l’effet de ce gaz est puissant.
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En comparant de la poussière martienne fabriquée en laboratoire avec les données des sondes spatiales, une équipe scientifique a identifié quel type de rouille donnait sa couleur rouge à Mars. Cet oxyde de fer pourrait résulter de la fonte de glaces survenue il y a plus de 3 milliards d’années.
L’astronomie gamma s’intéresse aux phénomènes les plus violents de l’Univers. Mathieu de Naurois nous détaille les découvertes réalisées dans ce domaine assez récent de l’astrophysique.
Le corps céleste 2017 OF201 découvert aux confins du Système solaire pourrait mesurer plus de 700 km de diamètre. Sa taille et son orbite atypique en font un candidat sérieux au statut de planète naine, et bousculent les théories sur la mystérieuse Planète 9.
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