Plus besoin de beaucoup de gaz carbonique (CO2) pour réchauffer la Terre primitive. Il y a 3,7 milliards d’années, le Soleil émettait moins de 80% de son rayonnement actuel. Or, la présence d’eau liquide est attestée à cette époque. Les températures, supérieures à 0°C donc, ont longtemps été expliquées par un fort effet de serre produit par une concentration élevée en CO2 … dont on ne retrouve pas de trace dans les roches. Une équipe allemande résout le problème : son modèle numérique tient compte précisément de la manière dont les radiations sont absorbées dans l'atmosphère et des effets de convection. Résultat : dix fois moins de CO2 suffit à éviter la congélation. Des valeurs enfin compatibles avec les indices géologiques, mais qui montrent aussi à quel point l’effet de ce gaz est puissant.
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