Plus besoin de beaucoup de gaz carbonique (CO2) pour réchauffer la Terre primitive. Il y a 3,7 milliards d’années, le Soleil émettait moins de 80% de son rayonnement actuel. Or, la présence d’eau liquide est attestée à cette époque. Les températures, supérieures à 0°C donc, ont longtemps été expliquées par un fort effet de serre produit par une concentration élevée en CO2 … dont on ne retrouve pas de trace dans les roches. Une équipe allemande résout le problème : son modèle numérique tient compte précisément de la manière dont les radiations sont absorbées dans l'atmosphère et des effets de convection. Résultat : dix fois moins de CO2 suffit à éviter la congélation. Des valeurs enfin compatibles avec les indices géologiques, mais qui montrent aussi à quel point l’effet de ce gaz est puissant.
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Titan possède des rivières se déversant dans des mers… sans dépôt de sédiments. Une équipe américaine s’étonne de l’extrême rareté des deltas sur le gros satellite de Saturne.
Une sonde soviétique lancée en direction de Vénus en 1972 pourrait revenir sur Terre autour du 10 mai 2025. Conçue pour entrer dans l’atmosphère épaisse de cette planète voisine, elle pourrait arriver intacte jusqu’au sol.
D’Aristote à Einstein, nous vous partons à la découverte des astronomes qui, au fil des siècles, se sont attachés à comprendre notre place dans le cosmos. Chacun marquant une étape et révolutionnant notre vision du monde. Ce hors-série est en kiosque dès le 10 avril 2025.
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