La Nasa envisage de se servir de champignons pour créer des habitats sur Mars ou sur la Lune. Cette idée curieuse permettrait des économies d’énergie considérables pour l’exploration spatiale. Les retombées de ces recherches pourraient même être bénéfiques à notre planète…
Quel pourrait être le point commun entre un astronaute martien et un Schtroumpf ? Tous deux ont une maison en champignon. La Nasa étudie en effet la réalisation de logements sur Mars ou sur la Lune en mycélium, la partie souterraine du champignon. Cette structure végétale filamenteuse, qui occupe en grande partie les sols des forêts, est capable de pousser rapidement et sa croissance peut être contrôlée pour former un matériau de construction. Lynn Rothschild, la biologiste à la tête du projet mycoarchitecture, explique l’intérêt de cette innovation : « Pour le moment, l’habitat pour Mars est conçu comme une tortue : nous transportons notre maison sur notre dos. Un plan fiable, mais avec d’énormes coûts énergétiques. À la place, nous pouvons exploiter le mycélium
Quel pourrait être le point commun entre un astronaute martien et un Schtroumpf ? Tous deux ont une maison en champignon. La Nasa étudie en effet la réalisation de logements sur Mars ou sur la Lune en mycélium, la partie souterraine du champignon. Cette structure végétale filamenteuse, qui occupe en grande partie les sols des forêts, est capable de pousser rapidement et sa croissance peut être contrôlée pour former un matériau de construction. Lynn Rothschild, la biologiste à la tête du projet mycoarchitecture, explique l’intérêt de cette innovation : « Pour le moment, l’habitat pour Mars est conçu comme une tortue : nous transportons notre maison sur notre dos. Un plan fiable, mais avec d’énormes coûts énergétiques. À la place, nous pouvons exploiter le mycélium...
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Philippe Baptiste discute dans ce grand entretien de « Ciel & espace » des prochains enjeux pour l’espace français et européen. Mais aussi de sa vision d’une recherche libre et performante.
Lancé par SpaceX depuis la base californienne de Vandenberg le 23 juin 2025, le second démonstrateur de la société franco-allemande TEC a été placé avec succès sur orbite avant de revenir sur Terre. Il a cependant disparu des écrans radars quelques minutes avant son amerrissage dans l’océan Pacifique.
En quelques nuits d’observation d’un même champ céleste, le nouveau télescope de 8,4 m de diamètre qui vient d’entrer en service dans les Andes chiliennes a photographié plus de 4000 astéroïdes. Dont plus de la moitié seraient nouveaux. Une moisson qui laisse entrevoir les capacités de cet instrument capable de scanner l’ensemble du ciel au-dessus de lui tous les trois à quatre jours.