L’essor actuel de l’industrie spatiale amène à s’interroger sur son impact écologique. Les carburants utilisés pour propulser les fusées passent notamment sous la loupe des experts. Mais pas seulement eux…
Kourou, Guyane française, le 15 août 2020 peu après minuit. Les bras cryogéniques s’écartent d’Ariane 5, dont les moteurs s’embrasent en un éclair. L’énorme fusée s’élance fièrement vers l’espace. Elle illumine la nuit tropicale de son puissant panache jusqu’à ce que, deux minutes plus tard, ses deux propulseurs à poudre se détachent et retombent en mer. Ariane 5 a atteint 69 km d’altitude, et donc traversé avec ses boosters allumés une bonne partie de l’atmosphère. Le même genre de spectacle est habituel à Wenchang en Chine, à cap Canaveral en Floride, à Baïkonour au Kazakhstan, lorsque les fusées Longue Marche, Falcon 9 ou Soyouz s’arrachent à la gravité terrestre : mise à feu, décollage et traînée de gaz incandescents sur des dizaines
Kourou, Guyane française, le 15 août 2020 peu après minuit. Les bras cryogéniques s’écartent d’Ariane 5, dont les moteurs s’embrasent en un éclair. L’énorme fusée s’élance fièrement vers l’espace. Elle illumine la nuit tropicale de son puissant panache jusqu’à ce que, deux minutes plus tard, ses deux propulseurs à poudre se détachent et retombent en mer. Ariane 5 a atteint 69 km d’altitude, et donc traversé avec ses boosters allumés une bonne partie de l’atmosphère. Le même genre de spectacle est habituel à Wenchang en Chine, à cap Canaveral en Floride, à Baïkonour au Kazakhstan, lorsque les fusées Longue Marche, Falcon 9 ou Soyouz s’arrachent à la gravité terrestre : mise à feu, décollage et traînée de gaz incandescents sur des dizaines...
Pour lire l'article complet, choisissez notre offre web à seulement 2 €/mois
Philippe Baptiste discute dans ce grand entretien de « Ciel & espace » des prochains enjeux pour l’espace français et européen. Mais aussi de sa vision d’une recherche libre et performante.
Lancé par SpaceX depuis la base californienne de Vandenberg le 23 juin 2025, le second démonstrateur de la société franco-allemande TEC a été placé avec succès sur orbite avant de revenir sur Terre. Il a cependant disparu des écrans radars quelques minutes avant son amerrissage dans l’océan Pacifique.
En quelques nuits d’observation d’un même champ céleste, le nouveau télescope de 8,4 m de diamètre qui vient d’entrer en service dans les Andes chiliennes a photographié plus de 4000 astéroïdes. Dont plus de la moitié seraient nouveaux. Une moisson qui laisse entrevoir les capacités de cet instrument capable de scanner l’ensemble du ciel au-dessus de lui tous les trois à quatre jours.