Du méthane aurait bien été détecté sur la planète rouge en 2013, affirme une équipe de chercheurs après avoir analysé les données de Curiosity et de Mars Express. Un gaz qui intéresse beaucoup les planétologues car, sur Terre, il est une des signatures de la vie. Mais certains d’entre eux prennent l’annonce avec prudence...
Dans toute enquête bien menée, une étape incontournable : le recoupement des sources. C’est ce à quoi a procédé une équipe de chercheurs menés par Marco Giurana, de l’Institut d’astrophysique de Rome et pubiée le 1er avril 2019 dans Nature Geoscience. Les scientifiques ont passé en revue les données recueillies par le rover Curiosity le 15 juin 2013, dans le cratère Gale sur Mars. À cette date précise, l’astromobile de la Nasa, qui chemine sur le sol de la planète rouge depuis août 2012, détecte un pic de méthane grâce à son TLS (Tunable Laser Spectometer) : autour de 10 ppb (parties par milliard), c’est-à-dire que, pour 1 milliard de molécules dans l’atmosphère martienne, 10 sont du méthane. C’est très peu, mais c’est néanmoins un pic, car en plusieurs
Dans toute enquête bien menée, une étape incontournable : le recoupement des sources. C’est ce à quoi a procédé une équipe de chercheurs menés par Marco Giurana, de l’Institut d’astrophysique de Rome et pubiée le 1er avril 2019 dans Nature Geoscience. Les scientifiques ont passé en revue les données recueillies par le rover Curiosity le 15 juin 2013, dans le cratère Gale sur Mars. À cette date précise, l’astromobile de la Nasa, qui chemine sur le sol de la planète rouge depuis août 2012, détecte un pic de méthane grâce à son TLS (Tunable Laser Spectometer) : autour de 10 ppb (parties par milliard), c’est-à-dire que, pour 1 milliard de molécules dans l’atmosphère martienne, 10 sont du méthane. C’est très peu, mais c’est néanmoins un pic, car en plusieurs...
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En comparant de la poussière martienne fabriquée en laboratoire avec les données des sondes spatiales, une équipe scientifique a identifié quel type de rouille donnait sa couleur rouge à Mars. Cet oxyde de fer pourrait résulter de la fonte de glaces survenue il y a plus de 3 milliards d’années.
L’astronomie gamma s’intéresse aux phénomènes les plus violents de l’Univers. Mathieu de Naurois nous détaille les découvertes réalisées dans ce domaine assez récent de l’astrophysique.
Le corps céleste 2017 OF201 découvert aux confins du Système solaire pourrait mesurer plus de 700 km de diamètre. Sa taille et son orbite atypique en font un candidat sérieux au statut de planète naine, et bousculent les théories sur la mystérieuse Planète 9.