Imaginés avant d’être découverts, les trous noirs ont mis du temps avant d’être considérés comme des objets du monde réel. Rejetés par Einstein qui les regardait comme une « catastrophe » pour sa théorie de la relativité générale, ils n’ont pris corps que tardivement. Voilà comment, en dix étapes, nous avons appris à les « voir ».
1. Piège à photons « Un astre lumineux de même densité que la Terre, dont le diamètre serait 250 fois plus grand que celui du Soleil, ne laisserait en vertu de son attraction parvenir aucun de ses rayons jusqu’à nous ; il est donc possible que les plus grands corps lumineux de l’Univers soient par cela même invisibles. » Dans son Exposition du système du monde, en 1796, Pierre-Simon de Laplace est le premier à utiliser explicitement le terme de corps obscur pour parler d’un astre hypothétique dont l’attraction serait si forte qu’il piégerait même sa propre lumière. Treize ans plus tôt, le géologue britannique John Michell a eu la même intuition. Tous deux s’appuient sur le concept de vitesse de libération, illustré par une expérience de pensée de Newton.
1. Piège à photons « Un astre lumineux de même densité que la Terre, dont le diamètre serait 250 fois plus grand que celui du Soleil, ne laisserait en vertu de son attraction parvenir aucun de ses rayons jusqu’à nous ; il est donc possible que les plus grands corps lumineux de l’Univers soient par cela même invisibles. » Dans son Exposition du système du monde, en 1796, Pierre-Simon de Laplace est le premier à utiliser explicitement le terme de corps obscur pour parler d’un astre hypothétique dont l’attraction serait si forte qu’il piégerait même sa propre lumière. Treize ans plus tôt, le géologue britannique John Michell a eu la même intuition. Tous deux s’appuient sur le concept de vitesse de libération, illustré par une expérience de pensée de Newton....
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La vitesse d’expansion de l’Univers n’en finit pas d’alimenter les débats entre cosmologistes. La constante de Hubble, qui la mesure, vaut-elle 67 ou 75 km/s/Mpc ? Dernier rebondissement en date : la seconde valeur reçoit l’appui de l’amas de galaxies de Coma.
C’est une première mondiale. Dans les Alpes-Maritimes, astronomes et physiciens sont parvenus à fabriquer en grande quantité des particules, tel qu’elles sont produites dans l’enveloppe des étoiles en fin de vie.
La probabilité que l’astéroïde 2024 YR4 percute la Terre en 2032 vient de passer de 1,2 % à 2,3 %. Le petit astre est désormais considéré comme le plus dangereux du moment. Dans quelle mesure faut-il s’en inquiéter ? Réponse de l’astronome Benoit Carry.