En 2005, le Congrès américain a donné 15 ans à la Nasa pour répertorier les astéroïdes de 140 m et plus potentiellement dangereux pour la Terre. En vain. L’agence a pourtant dans ses cartons un projet de télescope spatial capable d’atteindre l’objectif. Après des années d’atermoiement, la situation semble enfin se débloquer.
« La chance n’est pas un plan », tel est le leitmotiv de Richard Binzel. Ce professeur au MIT est un des plus grands spécialistes mondiaux des astéroïdes et il milite pour que la Nasa remplisse l’une des missions que lui a confiées l’État américain : protéger la Terre du risque d’impact céleste. En effet, en 2005, la Chambre des représentants a adopté une directive concernant la prévention d’une éventuelle collision avec un astéroïde. Ce texte toujours en vigueur « exige que la Nasa mette en œuvre un programme d’observation des objets géocroiseurs [qui croisent l’orbite de la Terre, NDLR] pour les détecter, les suivre, les cataloguer et déterminer leurs caractéristiques physiques. Il concerne les astéroïdes et les comètes proches d’au moins 100 m
« La chance n’est pas un plan », tel est le leitmotiv de Richard Binzel. Ce professeur au MIT est un des plus grands spécialistes mondiaux des astéroïdes et il milite pour que la Nasa remplisse l’une des missions que lui a confiées l’État américain : protéger la Terre du risque d’impact céleste. En effet, en 2005, la Chambre des représentants a adopté une directive concernant la prévention d’une éventuelle collision avec un astéroïde. Ce texte toujours en vigueur « exige que la Nasa mette en œuvre un programme d’observation des objets géocroiseurs [qui croisent l’orbite de la Terre, NDLR] pour les détecter, les suivre, les cataloguer et déterminer leurs caractéristiques physiques. Il concerne les astéroïdes et les comètes proches d’au moins 100 m...
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Philippe Baptiste discute dans ce grand entretien de « Ciel & espace » des prochains enjeux pour l’espace français et européen. Mais aussi de sa vision d’une recherche libre et performante.
Lancé par SpaceX depuis la base californienne de Vandenberg le 23 juin 2025, le second démonstrateur de la société franco-allemande TEC a été placé avec succès sur orbite avant de revenir sur Terre. Il a cependant disparu des écrans radars quelques minutes avant son amerrissage dans l’océan Pacifique.
En quelques nuits d’observation d’un même champ céleste, le nouveau télescope de 8,4 m de diamètre qui vient d’entrer en service dans les Andes chiliennes a photographié plus de 4000 astéroïdes. Dont plus de la moitié seraient nouveaux. Une moisson qui laisse entrevoir les capacités de cet instrument capable de scanner l’ensemble du ciel au-dessus de lui tous les trois à quatre jours.