Avec son satellite Micius, le physicien chinois Jian-Wei Pan vient de mettre au point un système de communication cryptée réputé inviolable, fondé sur les fascinantes propriétés de la physique quantique. Explications.
Dans leur jargon, c’est ce que les scientifiques appellent un « game changer ». Un instrument ou une expérience qui change la donne, qui ouvre des perspectives encore inimaginables peu de temps avant. Grâce à son satellite Micius, baptisé du nom d’un philosophe chinois qui vécut au Ve siècle avant notre ère, la Chine vient de réussir ce que personne n’était parvenu à faire jusqu’ici : transmettre sur plus de 1000 km à la surface de la Terre, depuis l’espace, une clé de cryptage quantique — autrement dit, fondée sur une propriété de la physique qui la rend inviolable. L’exploit publié le 15 juin 2020 dans la revue Nature assure à la Chine le leadership dans la maîtrise de cette technologie sensible. Et selon le physicien Jian-Wei Pan, qui dirige ces recherches
Dans leur jargon, c’est ce que les scientifiques appellent un « game changer ». Un instrument ou une expérience qui change la donne, qui ouvre des perspectives encore inimaginables peu de temps avant. Grâce à son satellite Micius, baptisé du nom d’un philosophe chinois qui vécut au Ve siècle avant notre ère, la Chine vient de réussir ce que personne n’était parvenu à faire jusqu’ici : transmettre sur plus de 1000 km à la surface de la Terre, depuis l’espace, une clé de cryptage quantique — autrement dit, fondée sur une propriété de la physique qui la rend inviolable. L’exploit publié le 15 juin 2020 dans la revue Nature assure à la Chine le leadership dans la maîtrise de cette technologie sensible. Et selon le physicien Jian-Wei Pan, qui dirige ces recherches...
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Philippe Baptiste discute dans ce grand entretien de « Ciel & espace » des prochains enjeux pour l’espace français et européen. Mais aussi de sa vision d’une recherche libre et performante.
Lancé par SpaceX depuis la base californienne de Vandenberg le 23 juin 2025, le second démonstrateur de la société franco-allemande TEC a été placé avec succès sur orbite avant de revenir sur Terre. Il a cependant disparu des écrans radars quelques minutes avant son amerrissage dans l’océan Pacifique.
En quelques nuits d’observation d’un même champ céleste, le nouveau télescope de 8,4 m de diamètre qui vient d’entrer en service dans les Andes chiliennes a photographié plus de 4000 astéroïdes. Dont plus de la moitié seraient nouveaux. Une moisson qui laisse entrevoir les capacités de cet instrument capable de scanner l’ensemble du ciel au-dessus de lui tous les trois à quatre jours.