L'image du jour : Soyouz bénie par un pope

Le pope bénit la fusée Soyouz qui emportera Thomas Pesquet. © D. Fossé/C&E
La tradition ne date pas de Gagarine, mais elle est tout aussi scrupuleusement suivie que les autres étapes qui, à Baïkonour, précèdent le décollage d'astronautes. Ce matin, le pope de Leninsk a béni la fusée russe qui doit lancer Thomas Pesquet sur orbite.

C'est sous un vent glacial et un ciel couvert que le prêtre orthodoxe s'est approché du lanceur de 50 m de haut. Après les prières et la bénédiction de la fusée, qui doit décoller ce 17 novembre 2016 à 21h20 (heure française, 20h20 GMT), il a béni les personnes présentes sur le pas de tir en aspergeant vigoureusement — comme de coutume — les nombreux photographes et caméramen venus immortaliser la scène.

La fusée Soyouz, prête au décollage pour le 17 novembre. © D. Fossé/C&E

Ce rituel qui ne doit évidemment rien aux origines soviétiques du vol spatial s'est enraciné dans la tradition de Baïkonour à partir de la fin des années 1990 et la résurgence progressive de la religion orthodoxe en Russie.

Aujourd'hui, trois personnes sur quatre se déclarent orthodoxes dans le pays de Vladimir Poutine. À Leninsk, la ville kazakhe d'environ 70 000 habitants qui s'est développée depuis les années 1960 aux portes de la base spatiale de Baïkonour, un peu moins de 40% de la population est russe. Le Kazakhstan est majoritairement musulman.

 

 

À découvrir également : le journal de Thomas Pesquet, récit de sa préparation à sa mission sur la station spatiale internationale.

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