Interview de Christina Koch, astronaute d’Artemis 2 : « J’espère inspirer la future génération d’exploratrices »

L’astronaute Christina Koch. © Nasa
Elle sera la première femme à faire un voyage vers la Lune. Christina Koch, sélectionnée pour la mission Artemis 2, doit s’envoler à l’automne 2025 vers notre satellite. Nous l’avons rencontré au Johnson Space Center, où elle s’entraîne pour cette mission historique.
Vous vous préparez intensément en vue d’Artemis 2, la première mission habitée vers la Lune après plus de 50 ans. En quoi cet entraînement consiste-t-il ?  Christina Koch : Une bonne partie de celui-ci consiste à imaginer ce qui pourrait mal tourner, à élaborer des plans de secours. Imaginons par exemple que, juste après l’injection en orbite lunaire, nous constations que le système n’extrait pas correctement le gaz carbonique que nous émettons à l’intérieur d’Orion. Dans ce cas, nous serions peut-être amenés à allumer les moteurs de l’ESM [module de service européen, NDLR] afin de faire une manœuvre de retour avant même d’atteindre la Lune. De même, nous nous entraînons au cas où une séquence d’allumage des moteurs ne se déroulerait pas comme
Vous vous préparez intensément en vue d’Artemis 2, la première mission habitée vers la Lune après plus de 50 ans. En quoi cet entraînement consiste-t-il ? 

Christina Koch : Une bonne partie de celui-ci consiste à imaginer ce qui pourrait mal tourner, à élaborer des plans de secours. Imaginons par exemple que, juste après l’injection en orbite lunaire, nous constations que le système n’extrait pas correctement le gaz carbonique que nous émettons à l’intérieur d’Orion. Dans ce cas, nous serions peut-être amenés à allumer les moteurs de l’ESM [module de service européen, NDLR] afin de faire une manœuvre de retour avant même d’atteindre la Lune.

De même, nous nous entraînons au cas où une séquence d’allumage des moteurs ne se déroulerait pas comme
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