Les sept planètes terrestres qui tournent autour de la naine rouge Trappist-1 contiennent beaucoup plus d’eau que la Terre. C’est ce qu’indiquent de nouvelles estimations de leur densité. Un résultat aux implications importantes, estime l’astrophysicien Franck Selsis.
L’eau n’est peut-être pas si rare sur les petites exoplanètes. En tout cas, notre planète bleue n’aurait rien d’exceptionnel de ce point de vue, et figurerait même plutôt parmi les planètes sèches ! Les nouvelles estimations de densité des sept planètes de l’étoile Trappist-1 — inférieures à celle de la Terre, exceptée pour Trappist-1 e — indiquent en effet qu’elles possèdent toutes de l’eau en abondance. Pour Ciel & Espace, Franck Selsis, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des atmosphères planétaires, décrypte ce résultat.
Vous cosignez, avec une vingtaine d’astrophysiciens, un article de Simon Grimm de l’université de Berne intitulé « La nature des exoplanètes de Trappist-1 ». Quel est son résultat principal ?
Franck Selsis :
L’eau n’est peut-être pas si rare sur les petites exoplanètes. En tout cas, notre planète bleue n’aurait rien d’exceptionnel de ce point de vue, et figurerait même plutôt parmi les planètes sèches ! Les nouvelles estimations de densité des sept planètes de l’étoile Trappist-1 — inférieures à celle de la Terre, exceptée pour Trappist-1 e — indiquent en effet qu’elles possèdent toutes de l’eau en abondance. Pour Ciel & Espace, Franck Selsis, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des atmosphères planétaires, décrypte ce résultat.
Vous cosignez, avec une vingtaine d’astrophysiciens, un article de Simon Grimm de l’université de Berne intitulé « La nature des exoplanètes de Trappist-1 ». Quel est son résultat principal ?
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