C’est la grande ambiguïté de l’exploration spatiale : comment chercher la vie ailleurs tout en s’interdisant de poser nos sondes sur les zones les plus prometteuses en matière d’exobiologie ? À mesure que l’objectif d’un débarquement humain sur Mars se précise, la réglementation s’assouplit.
La situation était devenue ubuesque. D’un côté, la Nasa multiplie les projets estampillés « recherche de vie » : elle lance cet été vers Mars le robot Perseverance censé y traquer « des signes de vie microbienne passée », prévoit de rapporter sur Terre vers 2030 les échantillons que le rover aura collectés, et envisage pour la même échéance la première mission habitée vers la planète rouge. De l’autre, le Bureau de la protection planétaire (Office of planetary protection, ou OPP) de l’agence spatiale américaine interdit l’accès à toutes les régions martiennes intéressantes du point de vue de l’exobiologie. À moins de faire subir aux sondes une stérilisation extrême, tellement coûteuse qu’elle n’a jamais été effectuée depuis les missions Viking
La situation était devenue ubuesque. D’un côté, la Nasa multiplie les projets estampillés « recherche de vie » : elle lance cet été vers Mars le robot Perseverance censé y traquer « des signes de vie microbienne passée », prévoit de rapporter sur Terre vers 2030 les échantillons que le rover aura collectés, et envisage pour la même échéance la première mission habitée vers la planète rouge. De l’autre, le Bureau de la protection planétaire (Office of planetary protection, ou OPP) de l’agence spatiale américaine interdit l’accès à toutes les régions martiennes intéressantes du point de vue de l’exobiologie. À moins de faire subir aux sondes une stérilisation extrême, tellement coûteuse qu’elle n’a jamais été effectuée depuis les missions Viking...
Pour lire l'article complet, choisissez notre offre web à seulement 2 €/mois
En comparant de la poussière martienne fabriquée en laboratoire avec les données des sondes spatiales, une équipe scientifique a identifié quel type de rouille donnait sa couleur rouge à Mars. Cet oxyde de fer pourrait résulter de la fonte de glaces survenue il y a plus de 3 milliards d’années.
L’astronomie gamma s’intéresse aux phénomènes les plus violents de l’Univers. Mathieu de Naurois nous détaille les découvertes réalisées dans ce domaine assez récent de l’astrophysique.
Le corps céleste 2017 OF201 découvert aux confins du Système solaire pourrait mesurer plus de 700 km de diamètre. Sa taille et son orbite atypique en font un candidat sérieux au statut de planète naine, et bousculent les théories sur la mystérieuse Planète 9.