C’est la grande ambiguïté de l’exploration spatiale : comment chercher la vie ailleurs tout en s’interdisant de poser nos sondes sur les zones les plus prometteuses en matière d’exobiologie ? À mesure que l’objectif d’un débarquement humain sur Mars se précise, la réglementation s’assouplit.
La situation était devenue ubuesque. D’un côté, la Nasa multiplie les projets estampillés « recherche de vie » : elle lance cet été vers Mars le robot Perseverance censé y traquer « des signes de vie microbienne passée », prévoit de rapporter sur Terre vers 2030 les échantillons que le rover aura collectés, et envisage pour la même échéance la première mission habitée vers la planète rouge. De l’autre, le Bureau de la protection planétaire (Office of planetary protection, ou OPP) de l’agence spatiale américaine interdit l’accès à toutes les régions martiennes intéressantes du point de vue de l’exobiologie. À moins de faire subir aux sondes une stérilisation extrême, tellement coûteuse qu’elle n’a jamais été effectuée depuis les missions Viking
La situation était devenue ubuesque. D’un côté, la Nasa multiplie les projets estampillés « recherche de vie » : elle lance cet été vers Mars le robot Perseverance censé y traquer « des signes de vie microbienne passée », prévoit de rapporter sur Terre vers 2030 les échantillons que le rover aura collectés, et envisage pour la même échéance la première mission habitée vers la planète rouge. De l’autre, le Bureau de la protection planétaire (Office of planetary protection, ou OPP) de l’agence spatiale américaine interdit l’accès à toutes les régions martiennes intéressantes du point de vue de l’exobiologie. À moins de faire subir aux sondes une stérilisation extrême, tellement coûteuse qu’elle n’a jamais été effectuée depuis les missions Viking...
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Le noyau de Mercure est anormalement grand comparé à son manteau rocheux. Cette caractéristique était attribuée à un impact avec un gros corps céleste. Des simulations informatiques récentes indiquent qu’il n’était pas exactement celui que l’on croyait.
Lors d’un aller-retour dans l’espace effectué dans la nuit du 13 au 14 octobre 2025, la fusée géante de SpaceX a de nouveau rempli ses objectifs. La société spatiale annonce passer à une version plus puissante qu’elle souhaite envoyer en orbite terrestre.