Enquête: Curiosity est-il paranoïaque?

Une présentation des résultats du rover Curiosity à la Nasa. © Nasa

Le rover martien Curiosity semble garder pour lui la plupart de ses secrets. La raison : une équipe de plus de 400 chercheurs et ingénieurs tenus par des règles strictes de communication et désireux de travailler tranquille, à l'abri du buzz médiatique.

Un ancien lit de rivière, des traces de molécules organiques, des argiles formées dans une eau neutre... Ciel &Espace a déjà consacré plusieurs articles aux découvertes du robot martien Curiosity. Nous pouvons le dire aujourd'hui : malgré sa générosité apparente à nous révéler que le cratère Gale avait tout d'un cocon douillet il y a quelques milliards d'années, le rover aime à cultiver ses secrets.

Car souvent, les enquêtes menées auprès des acteurs de la mission Mars Science Laboratory (MSL) se sont révélées fastidieuses, voire frustrantes, avec des interlocuteurs enfermés dans des règles de communication très contraignantes.

« Pour moi, c'est assez délirant, et sans précédent, estime François Forget, planétologue à l'Institut Pierre-Simon Laplace, spécialiste de Mars et extérieur à la mission. Ce n'est pas toujours facile à vivre pour les nombreux Français participant à MSL, qui n'ont pas l'habitude du fonctionnement américain ».

Du coup, entre embargos et filtrage des informations par la Nasa, les journalistes sont souvent réduits à de simples récepteurs des communiqués de presse. La raison de ce comportement quelque peu paranoïaque tient en quelques mots : Rule of the Road (code de la route, en anglais).

Retrouvez la suite de cette enquête dans notre spécial Mars du Ciel & Espace n° 527, d'avril 2014, disponible en kiosque à partir du 25 mars 2014 ou sur notre site en version papier ou numérique.

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