Un groupe d’amateurs de la Société astronomique de Bourgogne pense avoir trouvé un monument funéraire vieux de 3000 ans orienté vers le Soleil, à la manière de Stonehenge. L’édifice pointerait aussi vers les Pléiades, Véga, Arcturus et Rigel. Une découverte réalisée au terme d’une enquête passionnante.
Y avait-il en l’an 1000 av. J.-C., à 30 km au sud de l’actuelle Dijon, une population d’humains qui se tournaient vers les astres au moment d’enterrer ses morts ? « L’imaginer est vertigineux », ressent Éric Chariot. Mieux que d’en rêver, le directeur de la Société astronomique de Bourgogne (SAB) pense avoir aujourd’hui les moyens de le prouver. Il y a plus de dix ans, en feuilletant les pages de « La carte archéologique de la Gaule », il est tombé sur les plans d’un tumulus. Un monument funéraire circulaire au centre duquel on trouve les cendres du défunt, entourées d’un cercle de pierres. Celui-ci est ensuite recouvert par un monticule de terre venant sceller l’édifice pour les millénaires. À l’épreuve de calculs statistiques, l’analyse montre
Y avait-il en l’an 1000 av. J.-C., à 30 km au sud de l’actuelle Dijon, une population d’humains qui se tournaient vers les astres au moment d’enterrer ses morts ? « L’imaginer est vertigineux », ressent Éric Chariot. Mieux que d’en rêver, le directeur de la Société astronomique de Bourgogne (SAB) pense avoir aujourd’hui les moyens de le prouver. Il y a plus de dix ans, en feuilletant les pages de « La carte archéologique de la Gaule », il est tombé sur les plans d’un tumulus. Un monument funéraire circulaire au centre duquel on trouve les cendres du défunt, entourées d’un cercle de pierres. Celui-ci est ensuite recouvert par un monticule de terre venant sceller l’édifice pour les millénaires. À l’épreuve de calculs statistiques, l’analyse montre...
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