Pour prévoir les tempêtes solaires, les chercheurs du National Solar Observatory ont développé une technique originale : ils suivent la propagation des ondes acoustiques à la surface de notre étoile. Cette héliosimologie permet d’anticiper les orages magnétiques qui peuvent endommager nos réseaux de communication.
Le 23 novembre 2020, une grosse tache sombre apparaissait sur le bord du Soleil. Les équipes du National Solar Observatory (NSO) l’attendaient. Une semaine auparavant, ils avaient prévu son existence avec une grande précision, alors qu’elle se trouvait encore sur la face cachée de notre étoile. Située dans la « région active 12786 », cette tache de près de 50 000 km de large, soit quatre fois le diamètre de la Terre, a donc été décelée avant que la rotation du Soleil ne nous la rende visible. Trente ans de travaux menés par le NSO ont permis de perfectionner cette science de l’anticipation des taches solaires.
En comparant de la poussière martienne fabriquée en laboratoire avec les données des sondes spatiales, une équipe scientifique a identifié quel type de rouille donnait sa couleur rouge à Mars. Cet oxyde de fer pourrait résulter de la fonte de glaces survenue il y a plus de 3 milliards d’années.
L’astronomie gamma s’intéresse aux phénomènes les plus violents de l’Univers. Mathieu de Naurois nous détaille les découvertes réalisées dans ce domaine assez récent de l’astrophysique.
Le corps céleste 2017 OF201 découvert aux confins du Système solaire pourrait mesurer plus de 700 km de diamètre. Sa taille et son orbite atypique en font un candidat sérieux au statut de planète naine, et bousculent les théories sur la mystérieuse Planète 9.