Pour prévoir les tempêtes solaires, les chercheurs du National Solar Observatory ont développé une technique originale : ils suivent la propagation des ondes acoustiques à la surface de notre étoile. Cette héliosimologie permet d’anticiper les orages magnétiques qui peuvent endommager nos réseaux de communication.
Le 23 novembre 2020, une grosse tache sombre apparaissait sur le bord du Soleil. Les équipes du National Solar Observatory (NSO) l’attendaient. Une semaine auparavant, ils avaient prévu son existence avec une grande précision, alors qu’elle se trouvait encore sur la face cachée de notre étoile. Située dans la « région active 12786 », cette tache de près de 50 000 km de large, soit quatre fois le diamètre de la Terre, a donc été décelée avant que la rotation du Soleil ne nous la rende visible. Trente ans de travaux menés par le NSO ont permis de perfectionner cette science de l’anticipation des taches solaires.
Philippe Baptiste discute dans ce grand entretien de « Ciel & espace » des prochains enjeux pour l’espace français et européen. Mais aussi de sa vision d’une recherche libre et performante.
Lancé par SpaceX depuis la base californienne de Vandenberg le 23 juin 2025, le second démonstrateur de la société franco-allemande TEC a été placé avec succès sur orbite avant de revenir sur Terre. Il a cependant disparu des écrans radars quelques minutes avant son amerrissage dans l’océan Pacifique.
En quelques nuits d’observation d’un même champ céleste, le nouveau télescope de 8,4 m de diamètre qui vient d’entrer en service dans les Andes chiliennes a photographié plus de 4000 astéroïdes. Dont plus de la moitié seraient nouveaux. Une moisson qui laisse entrevoir les capacités de cet instrument capable de scanner l’ensemble du ciel au-dessus de lui tous les trois à quatre jours.