Les États-Unis sauront-ils retrouver le chemin de la Lune avec leur programme Artemis ? Rien n’est moins sûr après le projet de budget de la Nasa présenté par la Maison-Blanche et l’annonce que l’architecture choisie serait abandonnée après la mission Artemis 3. Dans le même temps, au centre spatial Kennedy, tout continue en vue du lancement d’Artemis 2, qui pourrait même être anticipé à février 2026…
Suspendu. Tel pourrait être le mot adéquat pour qualifier l’état du programme lunaire américain Artemis. Le 7 mars 2025, le reporter suisse Roland Keller avait eu le privilège de pénétrer dans le Vehicle Assembly Building (VAB), où la fusée Space Launch System (SLS) de la mission Artemis 2 se trouvait en cours d’intégration. Et en effet, l’étage central de la SLS, long de 65 m et d’un diamètre de 8,4 m, était suspendu verticalement dans la High Bay 2. Ceci, avant de rejoindre, trois semaines plus tard, les deux propulseurs à poudre de 45 m de long, déjà installés sur la table de lancement dans la High Bay 3 voisine. Mais aussi en attente d’un verdict.
Au Chili, les quatre télescopes de 8,2 m de l’Observatoire européen austral peuvent viser le même astre simultanément et obtenir une image d’une finesse inégalée. Cette prouesse est désormais un moteur pour effectuer des recherches de pointe et moderniser le site. Ce qui assure son avenir encore pour longtemps.
Dans un soudain retournement de situation, Donald Trump est revenu sur son choix de nommer le milliardaire Jared Isaacman à la tête de la Nasa. Parmi les possibles raisons à cela : ses affinités passées avec des élus démocrates, ou sa trop grande proximité à Elon Musk.
La Chine a lancé avec succès sa deuxième sonde interplanétaire Tianwen 2. Celle-ci doit aborder un astéroïde géocroiseur et en rapporter des échantillons. Une cible particulièrement bien choisie puisque ce corps pourrait contenir des fragments de Lune.