Situé au-delà de Pluton, l’astéroïde Arrokoth est le monde le plus lointain connu. Un an après son survol par la sonde New Horizons, une série de publications scientifiques esquisse enfin son portrait détaillé et son histoire, avec à la clé quelques surprises.
En survolant Arrokoth le 1er janvier 2019, la sonde New Horizons a battu de nombreux records, comme celui de l’exploration la plus lointaine. On sait désormais que la surface de cet astéroïde est aussi la plus ancienne jamais explorée. C’était l’intuition des chercheurs au vu des premières images reçues de New Horizons le 2 janvier 2019. C’est maintenant établi avec la publication, le 13 février 2020, de trois articles dans la revue Science, dirigés par trois planétologues de la mission New Horizons : John Spencer (Southwest Research Institute), Will Grundy (observatoire Lowell) et Bill McKinnon (université de Washington à Saint Louis). À eux trois, ils dressent un portrait complet de ce corps de 36 km de long, situé à 6,9 milliards de kilomètres du Soleil et semblable
En survolant Arrokoth le 1er janvier 2019, la sonde New Horizons a battu de nombreux records, comme celui de l’exploration la plus lointaine. On sait désormais que la surface de cet astéroïde est aussi la plus ancienne jamais explorée. C’était l’intuition des chercheurs au vu des premières images reçues de New Horizons le 2 janvier 2019. C’est maintenant établi avec la publication, le 13 février 2020, de trois articles dans la revue Science, dirigés par trois planétologues de la mission New Horizons : John Spencer (Southwest Research Institute), Will Grundy (observatoire Lowell) et Bill McKinnon (université de Washington à Saint Louis). À eux trois, ils dressent un portrait complet de ce corps de 36 km de long, situé à 6,9 milliards de kilomètres du Soleil et semblable...
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Philippe Baptiste discute dans ce grand entretien de « Ciel & espace » des prochains enjeux pour l’espace français et européen. Mais aussi de sa vision d’une recherche libre et performante.
Lancé par SpaceX depuis la base californienne de Vandenberg le 23 juin 2025, le second démonstrateur de la société franco-allemande TEC a été placé avec succès sur orbite avant de revenir sur Terre. Il a cependant disparu des écrans radars quelques minutes avant son amerrissage dans l’océan Pacifique.
En quelques nuits d’observation d’un même champ céleste, le nouveau télescope de 8,4 m de diamètre qui vient d’entrer en service dans les Andes chiliennes a photographié plus de 4000 astéroïdes. Dont plus de la moitié seraient nouveaux. Une moisson qui laisse entrevoir les capacités de cet instrument capable de scanner l’ensemble du ciel au-dessus de lui tous les trois à quatre jours.