Le scénario de formation de Mercure évolue

Vue d'artiste d'une collision planétaire. DR
Le noyau de Mercure est anormalement grand comparé à son manteau rocheux. Cette caractéristique était attribuée à un impact avec un gros corps céleste. Des simulations informatiques récentes indiquent qu’il n’était pas exactement celui que l’on croyait.
Des quatre planètes telluriques du Système solaire, Mercure est assurément la moins explorée. Sa proximité avec le Soleil rend les visites difficiles et avant d’être frôlée par la mission européenne Bepi-Colombo en 2024, elle n’avait été survolée que par deux sondes : Mariner 10 dans le milieu dans les années 1970 et Messenger, placée en orbite en 2011. Ces premières explorations ont cependant confirmé un mystère : Mercure possède un noyau métallique qui compte pour environ 70 % de sa masse. Par comparaison, les noyaux ferreux de Vénus, de la Terre et de Mars ne « pèsent » que pour 30 % de leur masse. Aujourd’hui encore, aucune théorie de la formation de Mercure ne parvient totalement à expliquer cette singularité. Les choses sont peut-être en train de
Des quatre planètes telluriques du Système solaire, Mercure est assurément la moins explorée. Sa proximité avec le Soleil rend les visites difficiles et avant d’être frôlée par la mission européenne Bepi-Colombo en 2024, elle n’avait été survolée que par deux sondes : Mariner 10 dans le milieu dans les années 1970 et Messenger, placée en orbite en 2011. Ces premières explorations ont cependant confirmé un mystère : Mercure possède un noyau métallique qui compte pour environ 70 % de sa masse. Par comparaison, les noyaux ferreux de Vénus, de la Terre et de Mars ne « pèsent » que pour 30 % de leur masse.

Aujourd’hui encore, aucune théorie de la formation de Mercure ne parvient totalement à expliquer cette singularité. Les choses sont peut-être en train de...
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