À la recherche d’une astronomie durable

La recherche en astronomie a des émissions carbone en hausse quasi constante depuis près d’un siècle. Une trajectoire non soutenable aujourd’hui, mais qui peut évoluer dans le bon sens si la communauté scientifique prend ses responsabilités.
Faire tourner des observatoires, alimenter en énergie des télescopes, envoyer des sondes dans l’espace… Tout cela pollue, il fallait s’y attendre. Mais à quel point ? « Ce que nous voulions savoir, c’est comment adapter l’astronomie afin qu’elle soit alignée avec l’accord de Paris, qui limitent les émissions de gaz à effet de serre », explique Jürgen Knödlseder, de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie de Toulouse. Vaste question. Pour cela, le chercheur s’est attelé à évaluer l’impact carbone de la recherche astronomique depuis 1945 jusqu’à aujourd’hui et même à prédire quel sera le niveau d’émission d’ici quelques décennies. Son travail a fait l’objet d’une étude publiée dans Nature Astronomy le 26 août 2024.
Faire tourner des observatoires, alimenter en énergie des télescopes, envoyer des sondes dans l’espace… Tout cela pollue, il fallait s’y attendre. Mais à quel point ? « Ce que nous voulions savoir, c’est comment adapter l’astronomie afin qu’elle soit alignée avec l’accord de Paris, qui limitent les émissions de gaz à effet de serre », explique Jürgen Knödlseder, de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie de Toulouse.

Vaste question. Pour cela, le chercheur s’est attelé à évaluer l’impact carbone de la recherche astronomique depuis 1945 jusqu’à aujourd’hui et même à prédire quel sera le niveau d’émission d’ici quelques décennies. Son travail a fait l’objet d’une étude publiée dans Nature Astronomy le 26 août 2024.

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