Expédié depuis l’espace, un colis a été livré à l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble. Il contient de précieuses particules récoltées par la mission Hayabusa 2 sur l’astéroïde Ryugu.
Tamatebako. Comprenez en japonais coffre au trésor. C’est ainsi que la Jaxa, l’agence spatiale nippone, a baptisé une portion de l’astéroïde Ryugu, à l’endroit précis où sa sonde Hayabusa 2 a réalisé une première récolte d’échantillons le 21 février 2019. Le surnom est approprié car la mission a rapporté sur Terre un total de 5,4 g de matière extraterrestre, soit beaucoup plus que le minimum de 100 mg qu’elle s’était fixé. Comme un livreur lancerait un colis par la fenêtre de son fourgon, Hayabusa 2 a largué sa précieuse cargaison le 6 décembre 2020 au-dessus du désert australien, avant de poursuivre sa course vers un autre astéroïde qu’elle survolera en 2026.
En comparant de la poussière martienne fabriquée en laboratoire avec les données des sondes spatiales, une équipe scientifique a identifié quel type de rouille donnait sa couleur rouge à Mars. Cet oxyde de fer pourrait résulter de la fonte de glaces survenue il y a plus de 3 milliards d’années.
L’astronomie gamma s’intéresse aux phénomènes les plus violents de l’Univers. Mathieu de Naurois nous détaille les découvertes réalisées dans ce domaine assez récent de l’astrophysique.
Le corps céleste 2017 OF201 découvert aux confins du Système solaire pourrait mesurer plus de 700 km de diamètre. Sa taille et son orbite atypique en font un candidat sérieux au statut de planète naine, et bousculent les théories sur la mystérieuse Planète 9.