Le Centre spatial guyanais, d’où s’est envolée la première fusée Ariane en 1979, change de dimension. Avec la construction du pas de tir d’Ariane 6 et les premiers aménagements en vue d’essais sur des lanceurs réutilisables, l’Europe se dote des installations nécessaires pour conserver son rang en orbite et au-delà.
Dans la moiteur d’octobre, le Centre spatial guyanais (CSG) avait quelque chose d’une ruche au cœur du printemps : son activité tenait de la frénésie. À Kourou, la ville côtière où il est principalement implanté, tous les hôtels affichaient archi-complet, pris d’assaut par les membres de la Nasa venus sous les tropiques par centaines pour accueillir leur protégé, le télescope spatial James Webb (JWST). Le lancement par Ariane 5 du « télescope qui valait 10 milliards » est prévu pour cette fin d’année 2021. Avant cet envol hautement stratégique, la fusée européenne avait encore un autre engin à arracher à la gravité terrestre. Le satellite militaire Syracuse 4a était quasi paré au lancement dans son bâtiment d’intégration. Logées dans une caserne
Dans la moiteur d’octobre, le Centre spatial guyanais (CSG) avait quelque chose d’une ruche au cœur du printemps : son activité tenait de la frénésie. À Kourou, la ville côtière où il est principalement implanté, tous les hôtels affichaient archi-complet, pris d’assaut par les membres de la Nasa venus sous les tropiques par centaines pour accueillir leur protégé, le télescope spatial James Webb (JWST). Le lancement par Ariane 5 du « télescope qui valait 10 milliards » est prévu pour cette fin d’année 2021. Avant cet envol hautement stratégique, la fusée européenne avait encore un autre engin à arracher à la gravité terrestre. Le satellite militaire Syracuse 4a était quasi paré au lancement dans son bâtiment d’intégration. Logées dans une caserne...
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Alors que l’engin était déjà assemblé, l’agence spatiale américaine a subitement mis un terme à son projet de rover VIPER à destination du pôle sud de la Lune. Une pétition est ouverte par les scientifiques pour sauver l’astromobile, tandis que la Nasa se dit ouverte à céder VIPER à qui voudrait lui offrir un nouveau destin.
Pilote sur la future mission Artemis 2, qui verra les humains retourner vers la Lune pour la première fois depuis 1972, Victor Glover nous a accordé une interview exclusive. Au Johnson Space Center (JSC), où il s'entraîne pour son vol historique prévu pour l’automne 2025, il se confie sur son rôle de nouveau pionnier, de symbole de diversité et sur sa gestion des risques inhérents à cette mission pas comme les autres.
Le 13 avril 2029, l’astéroïde géocroiseur de 375 m Apophis passera à seulement 32 000 km de notre planète. L’ESA vient d’annoncer qu’une sonde européenne, Ramses, sera lancée pour étudier le comportement du petit corps à cette occasion.