Croissance des gouttes de glace sur une jambe de Phoenix. Crédits:Nasa/JPL/Caltech/U of Az
La sonde martienne Phoenix est-elle en train de geler ? Une série de photos montre en tout cas que les gouttelettes glacées, déjà repérées sur ses jambes, sont en train de grossir. Celles-ci ont deux origines possibles : il s’agit soit de projections de boue soufflée par le réacteur de l’engin lors de l’atterrissage, soit de petites particules de sels déposées par le vent. Dans les deux cas, en piégeant l’humidité de l’atmosphère, ces aspérités provoqueraient une accumulation de glace. Elles sont surtout concentrées sur le côté nord des structures, généralement à l’ombre, ce qui conforte l’hypothèse d’une condensation sur les surfaces les plus froides. Pour le moment, ces billes de glace ne menacent pas le bon fonctionnement de la sonde.
Recevez Ciel & Espace pour moins de 6€/mois
Et beaucoup d'autres avantages avec l'offre numérique.
En comparant de la poussière martienne fabriquée en laboratoire avec les données des sondes spatiales, une équipe scientifique a identifié quel type de rouille donnait sa couleur rouge à Mars. Cet oxyde de fer pourrait résulter de la fonte de glaces survenue il y a plus de 3 milliards d’années.
L’astronomie gamma s’intéresse aux phénomènes les plus violents de l’Univers. Mathieu de Naurois nous détaille les découvertes réalisées dans ce domaine assez récent de l’astrophysique.
Le corps céleste 2017 OF201 découvert aux confins du Système solaire pourrait mesurer plus de 700 km de diamètre. Sa taille et son orbite atypique en font un candidat sérieux au statut de planète naine, et bousculent les théories sur la mystérieuse Planète 9.
Commentaires