Galilée avait du mérite. En 1609, en collant l’œil à l’oculaire de la première lunette astronomique au monde qu’il avait construite lui-même, il est parvenu à voir les reliefs de la Lune, les phases de Vénus, les satellites de Jupiter et même les étoiles de la Voie lactée. Or, l’instrument dont il disposait était d’une piètre qualité optique. Les lentilles confectionnées à l’époque restaient médiocres, car les lunettiers ne pouvaient pas les contrôler. Galilée avait beau choisir les meilleurs verres, ceux de Murano, qui se distinguaient des autres par leur degré de pureté, il devait faire face à des défauts optiques. Pour limiter ceux-ci, il devait les diaphragmer en général de 30 à 50 % afin de n’utiliser que...
Nous avons recréé la lunette de Galilée

Galilée avait du mérite. En 1609, en collant l’œil à l’oculaire de la première lunette astronomique au monde qu’il avait construite lui-même, il est parvenu à voir les reliefs de la Lune, les phases de Vénus, les satellites de Jupiter et même les étoiles de la Voie lactée. Or, l’instrument dont il disposait était d’une piètre qualité optique. Les lentilles confectionnées à l’époque restaient médiocres, car les lunettiers ne pouvaient pas les contrôler. Galilée avait beau choisir les meilleurs verres, ceux de Murano, qui se distinguaient des autres par leur degré de pureté, il devait faire face à des défauts optiques. Pour limiter ceux-ci, il devait les diaphragmer en général de 30 à 50 % afin de n’utiliser que...