Tel un bruit de fond décelé au prix de décennies de mesures, les astrophysiciens ont révélé l’existence d’ondes gravitationnelles inédites. Ces déformations de l’espace-temps seraient engendrées par des couples de trous noirs supermassifs, lourds comme un milliard de soleils.
Jamais n’avait-on senti l’espace-temps vibrer à de si basses fréquences. Le 29 juin 2023, les scientifiques de la collaboration internationale IPTA (pour International Pulsar Timing Array) ont annoncé des « preuves robustes » de l’existence d’ondes gravitationnelles faisant fluctuer doucement l’espace entre les étoiles de notre galaxie. Prédites par la relativité générale d’Einstein, ces oscillations de l’espace-temps sont les plus lentes jamais détectées. Leur fréquence est si faible qu’en se déplaçant dans le cosmos, elles allongent et raccourcissent les distances entre les étoiles sur des périodes de plusieurs années. Comprenez que si notre galaxie était une bruyante salle d’opéra, ces ondes gravitationnelles-là correspondraient à des notes plus
Jamais n’avait-on senti l’espace-temps vibrer à de si basses fréquences. Le 29 juin 2023, les scientifiques de la collaboration internationale IPTA (pour International Pulsar Timing Array) ont annoncé des « preuves robustes » de l’existence d’ondes gravitationnelles faisant fluctuer doucement l’espace entre les étoiles de notre galaxie. Prédites par la relativité générale d’Einstein, ces oscillations de l’espace-temps sont les plus lentes jamais détectées. Leur fréquence est si faible qu’en se déplaçant dans le cosmos, elles allongent et raccourcissent les distances entre les étoiles sur des périodes de plusieurs années. Comprenez que si notre galaxie était une bruyante salle d’opéra, ces ondes gravitationnelles-là correspondraient à des notes plus...
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En comparant de la poussière martienne fabriquée en laboratoire avec les données des sondes spatiales, une équipe scientifique a identifié quel type de rouille donnait sa couleur rouge à Mars. Cet oxyde de fer pourrait résulter de la fonte de glaces survenue il y a plus de 3 milliards d’années.
L’astronomie gamma s’intéresse aux phénomènes les plus violents de l’Univers. Mathieu de Naurois nous détaille les découvertes réalisées dans ce domaine assez récent de l’astrophysique.
Le corps céleste 2017 OF201 découvert aux confins du Système solaire pourrait mesurer plus de 700 km de diamètre. Sa taille et son orbite atypique en font un candidat sérieux au statut de planète naine, et bousculent les théories sur la mystérieuse Planète 9.