Vue d'artiste d'une galaxie et de son halo. Crédit : DR
Pour expliquer la densité très diverse des halos galactiques, la matière noire pourrait avoir besoin d’interagir avec elle-même. Une hypothèse proposée par une équipe américaine menée par Hai-Bo Yu.
La matière noire compterait pour 85 % de la matière de l’Univers, mais sa nature et ses propriétés restent une énigme. Les cosmologistes vont donc au plus simple en postulant qu’elle n’interagit que gravitationnellement : c’est la matière noire froide. Mais depuis quelques années, cette simplicité est prise en défaut, car elle est incapable d’expliquer la diversité constatée sur les densités de halos de matière noire dans lesquels baignent les étoiles des galaxies. Aussi, une équipe menée par Hai-Bo Yu, de l’université de Californie à Riverside, propose que cette matière mystérieuse (écoutez notre podcast) puisse au moins interagir avec elle-même, produisant ainsi des halos plus variés. « Ce type de modèle peut expliquer toute une série d’observations,
La matière noire compterait pour 85 % de la matière de l’Univers, mais sa nature et ses propriétés restent une énigme. Les cosmologistes vont donc au plus simple en postulant qu’elle n’interagit que gravitationnellement : c’est la matière noire froide. Mais depuis quelques années, cette simplicité est prise en défaut, car elle est incapable d’expliquer la diversité constatée sur les densités de halos de matière noire dans lesquels baignent les étoiles des galaxies. Aussi, une équipe menée par Hai-Bo Yu, de l’université de Californie à Riverside, propose que cette matière mystérieuse (écoutez notre podcast) puisse au moins interagir avec elle-même, produisant ainsi des halos plus variés. « Ce type de modèle peut expliquer toute une série d’observations,...
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Philippe Baptiste discute dans ce grand entretien de « Ciel & espace » des prochains enjeux pour l’espace français et européen. Mais aussi de sa vision d’une recherche libre et performante.
Lancé par SpaceX depuis la base californienne de Vandenberg le 23 juin 2025, le second démonstrateur de la société franco-allemande TEC a été placé avec succès sur orbite avant de revenir sur Terre. Il a cependant disparu des écrans radars quelques minutes avant son amerrissage dans l’océan Pacifique.
En quelques nuits d’observation d’un même champ céleste, le nouveau télescope de 8,4 m de diamètre qui vient d’entrer en service dans les Andes chiliennes a photographié plus de 4000 astéroïdes. Dont plus de la moitié seraient nouveaux. Une moisson qui laisse entrevoir les capacités de cet instrument capable de scanner l’ensemble du ciel au-dessus de lui tous les trois à quatre jours.