À force de vouloir protéger la planète rouge d’une éventuelle contamination terrestre, la Nasa écarte de son exploration les régions les plus intéressantes pour la recherche de la vie. Un paradoxe quand, dans le même temps, l’agence envisage des missions humaines sur Mars.
Ainsi, au début de l’année 2017, les équipes du rover martien Curiosity ont dû se tenir à distance d’une zone contenant des saumures, mélange d’eau et de sel, soit un habitat potentiel pour une vie microbienne. De même, les scientifiques de la future mission européenne Exo-Mars seront contraints de ne pas explorer les régions les plus propices à la vie.
Contraints par qui ? Par le Bureau de la protection planétaire (Office of planetary protection, ou...