Une mission spatiale européenne pour étudier en détail les exoplanètes

Vue d'artiste d'une exoplanète. © ESA/ATG medialab, CC BY-SA 3.0 IGO
Le 20 mars 2018, l’Agence spatiale européenne a choisi parmi les trois projets en compétition depuis 2014 pour ses futures missions : ce sera Ariel, qui devrait décoller en 2028 pour étudier plus de 500 exoplanètes.

Quelles conditions président à la formation des planètes et à l’émergence de la vie ? Pour tenter de répondre à ces questions, la mission européenne Ariel (Atmospheric Remote‐sensing Infrared Exoplanet Large‐survey) devrait s’envoler pour l’espace en 2028 à bord d’une fusée Ariane 6. Dans le cadre des missions moyennes (moins de 470 millions d’euros), l’Agence spatiale européenne l’a en effet sélectionnée le 20 mars 2018 aux dépens des deux autres projets en lice, Thor dédiée à la physique des plasmas et Xipe qui voulait scruter l’émission de particules à haute énergie grâce aux rayons X.

Le satellite sera placé au point de Lagrange L2, à 1,5 million de kilomètres de la Terre. Il se concentrera sur l’étude de centaines d’exoplanètes dites « chaudes » car tournant très près de leur étoile, et de la taille de Jupiter à celle d’une super-Terre. Grâce à un télescope infrarouge, Ariel détectera les empreintes chimiques de gaz présents dans l’atmosphère de ces planètes quand celles-ci passent devant leur étoile. Il observera ces mondes lointains pendant quatre ans.

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