Une équipe de l’université de Rennes recrée les conditions de l’espace interstellaire et les réactions chimiques qui s’y produisent. Pour cela, ils reproduisent des températures de quelques degrés au-dessus du zéro absolu, puis font gazouiller la lumière.
Imaginez-vous en train de flotter dans l’espace intersidéral. Bien à l’abri dans votre combinaison spatiale, vous ouvrez les yeux afin de contempler les myriades d’étoiles qui vous entourent. Mais à votre grande surprise, c’est l’obscurité complète. Pas une seule lueur ne parvient à vos pupilles. Seriez-vous dans un trou noir ? Impossible. La température extrême qui y règne vous aurait immédiatement décomposé. Au contraire, votre GPS galactique vous situe dans une région très froide de l’espace : à peine quelques degrés Kelvin, soit environ – 265°C. Vous êtes en plein cœur d’un nuage moléculaire. Une de ces régions de notre galaxie dans lesquelles, tôt ou tard, naissent les étoiles.
« Ces zones sont opaques à la lumière visible, car elle est
Imaginez-vous en train de flotter dans l’espace intersidéral. Bien à l’abri dans votre combinaison spatiale, vous ouvrez les yeux afin de contempler les myriades d’étoiles qui vous entourent. Mais à votre grande surprise, c’est l’obscurité complète. Pas une seule lueur ne parvient à vos pupilles. Seriez-vous dans un trou noir ? Impossible. La température extrême qui y règne vous aurait immédiatement décomposé. Au contraire, votre GPS galactique vous situe dans une région très froide de l’espace : à peine quelques degrés Kelvin, soit environ – 265°C. Vous êtes en plein cœur d’un nuage moléculaire. Une de ces régions de notre galaxie dans lesquelles, tôt ou tard, naissent les étoiles.
« Ces zones sont opaques à la lumière visible, car elle est...
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La première année d’observation du relevé céleste Desi suggère que l’énergie noire, qui accélère l’expansion de l’univers, pourrait avoir varié dans le temps. Un résultat qui défie notre compréhension de l’évolution cosmique et qui suscite tour à tour prudence, enthousiasme et curiosité chez les spécialistes.
Le petit corps céleste qui gravite sur une orbite très voisine de celle de la Terre semble avoir la Lune pour origine. Outre sa composition, des simulations de trajectoire militent en ce sens. Un cratère est même suspecté : Giordano Bruno.
L’Univers est en expansion. Soit. Mais à quelle vitesse ? Selon la méthode utilisée, ce taux d’expansion, ou constante de Hubble, varie. Et les mesures les plus récentes viennent encore confirmer cette tension. Au point que des cosmologistes mettent en cause les modèles théoriques les mieux établis.