Rencontre avec Sarah Amiri, responsable scientifique de la mission martienne Hope des Émirats arabes unis

Sarah Amiri, ministre des Sciences avancées des Émirats arabes unis. © D. Fossé/C&E
Responsable scientifique de la mission martienne Hope des Émirats arabes unis et ministre des Sciences avancées de son pays, Sarah Amiri veut inspirer la jeunesse du Moyen-Orient et rêve d’un nouvel âge d’or des sciences arabes. Nous l’avons rencontrée au printemps 2019 lors de son passage à Paris.
« Pouvons-nous aller explorer Mars pour pas trop cher ? Vous avez 36 heures pour répondre. » Sarah Amiri se souviendra encore longtemps du coup de téléphone du Premier ministre des Émirats arabes unis, un jour de novembre 2013, alors que le pays célébrait le lancement de son premier satellite, DubaïSat. À l’époque, elle était encore « la première femme ingénieur et l’employée numéro 22, ou quelque chose de ce genre », se souvient-elle, au sein d’une toute petite structure qui deviendra le centre spatial Mohammed Bin Rashid (MBRSC) à Dubaï. La jeune informaticienne ne connaissait pas grand-chose à l’espace ni à la science. Aujourd’hui, à 33 ans, elle est la responsable scientifique de la mission EMM-Hope, qui a décollé le 20 juillet 2020 à bord d’une
« Pouvons-nous aller explorer Mars pour pas trop cher ? Vous avez 36 heures pour répondre. » Sarah Amiri se souviendra encore longtemps du coup de téléphone du Premier ministre des Émirats arabes unis, un jour de novembre 2013, alors que le pays célébrait le lancement de son premier satellite, DubaïSat. À l’époque, elle était encore « la première femme ingénieur et l’employée numéro 22, ou quelque chose de ce genre », se souvient-elle, au sein d’une toute petite structure qui deviendra le centre spatial Mohammed Bin Rashid (MBRSC) à Dubaï. La jeune informaticienne ne connaissait pas grand-chose à l’espace ni à la science. Aujourd’hui, à 33 ans, elle est la responsable scientifique de la mission EMM-Hope, qui a décollé le 20 juillet 2020 à bord d’une...
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