Plus de 4000 planètes au compteur de Kepler

Credits: NASA/W. Stenzel
L'équipe du satellite Kepler a rendu public son huitième et dernier catalogue de candidates exoplanètes. Ce qui porte à 4034 le nombre de corps extrasolaires repérés par le télescope spatial de la Nasa.

L'équipe de Kepler a rendu public son huitième et dernier catalogue de candidates exoplanètes. Ce, grâce à l'analyse des données collectées pendant quatre ans par le satellite de la Nasa. Celui-ci vient ajouter 219 candidates à la liste des 3815 déjà identifiées. Ce qui porte le nombre total à 4034. Parmi celles-ci, 2335 ont déjà vu leur statut d'exoplanète confirmé.

Sur les 219 nouvelles recrues, 10 ont une taille proche de celle de la Terre et naviguent dans la zone habitable de leur étoile.

Par ailleurs, un groupe de recherche a utilisé l’ensemble du catalogue Kepler afin mesurer précisément le rayon de 2000 planètes. Ils en ont déduit que la population se divisait principalement en deux groupes : d'un côté, des planètes de la taille de la Terre ; de l'autre, des miniplanètes gazeuses plus petites que Neptune. Ces dernières étant plus nombreuses, les chercheurs en concluent que, pour une raison à déterminer, la nature favorise la formation de cœurs rocheux 75 % plus gros que la Terre.

Recevez Ciel & Espace pour moins de 6€/mois

Et beaucoup d'autres avantages avec l'offre numérique.

Voir les offres

Nous avons sélectionné pour vous

  • Podcast : votre programme céleste en mai

    L'astéroïde Vesta, Mars, le Soleil et la Lune vagabonde font le spectacle ce mois-ci. Mais Cyril Birnbaum et Sébastien Fontaine vous invitent aussi à viser la station spatiale internationale, la galaxie du Sombrero et l'amas ouvert M67. Bon ciel !

  • La comète Swan fait pschitt

    Souvent comète varie, comme vient de nous le rappeler la comète Swan. Promise à une belle apparition fin avril-début mai 2025, elle a vu sa courbe de luminosité dégringoler.

  • Podcast : Découverte des plus grandes molécules organiques jamais vues sur Mars

    L'exobiologiste française Caroline Freissinet et ses collègues viennent d'annoncer avoir détecté, grâce au rover Curiosity, les plus longues molécules organiques identifiées à ce jour sur la planète rouge. Intrigant ! Quel est l'impact de cette découverte sur la recherche de la vie sur Mars ? Caroline Freissinet est au micro de Ciel & Espace.