Un astéroïde portant le nom de 2015 BZ-509 est sous le feu médiatique depuis qu’une étude proclame qu’il provient de l’extérieur du Système solaire. Ce corps céleste est-il vraiment un « immigrant » ? Certains spécialistes ont de sérieuses réserves.
« L'astéroïde 2015 BZ-509 est le tout premier corps du Système solaire dont l'origine extrasolaire est démontrée. » Le 21 mai 2018, c’est en ces termes que le CNRS annonce le résultat publié par deux astronomes dans la revue britannique MNRAS. La formulation ne laisse guère de place au doute : le petit corps céleste d’environ 3 km de diamètre, découvert en 2014 par les télescopes Pan-Starrs situés à Hawaï, ne peut avoir d’autre origine qu’un système planétaire lointain. Le même jour, la nouvelle est relayée par plusieurs médias français (comme ici, ici ou là) et étrangers (ici et là) qui font un parallèle avec la récente découverte d’Oumuamua, un autre corps céleste extrasolaire passé fugitivement près du Soleil fin 2017. Pourtant, cette
« L'astéroïde 2015 BZ-509 est le tout premier corps du Système solaire dont l'origine extrasolaire est démontrée. » Le 21 mai 2018, c’est en ces termes que le CNRS annonce le résultat publié par deux astronomes dans la revue britannique MNRAS. La formulation ne laisse guère de place au doute : le petit corps céleste d’environ 3 km de diamètre, découvert en 2014 par les télescopes Pan-Starrs situés à Hawaï, ne peut avoir d’autre origine qu’un système planétaire lointain. Le même jour, la nouvelle est relayée par plusieurs médias français (comme ici, ici ou là) et étrangers (ici et là) qui font un parallèle avec la récente découverte d’Oumuamua, un autre corps céleste extrasolaire passé fugitivement près du Soleil fin 2017. Pourtant, cette...
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Vénus est constellée de mystérieuses structures ovales qui font penser à des couronnes. Une barrière géologique dans ses profondeurs en serait à l’origine. Une équipe d’astronomes a modélisé le phénomène.
Des astronomes viennent d’établir une corrélation entre la morphologie des anneaux stellaires au centre des galaxies et celle de leur hôte. Ces petits objets, sièges d’une intense formation d’étoiles, apparaissent dans 20 % des galaxies à disque.
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