La Royal Astronomical Society réagit au Brexit

ESA/A. Le Floc'h
Quelles conséquences aura la sortie européenne du Royaume-Uni sur la recherche et le secteur spatial ? La Royal Astronomical Society réagit dans un billet où elle espère que les coopérations se poursuivront sans dommages.

Le Royaume-Uni a décidé de quitter l’Union européenne à la suite du référendum du 23 juin 2016, où le « Brexit » l’a emporté avec 52% des suffrages. Or, c’est l’un des membres fondateurs de l’Agence spatiale européenne (ESA). Sa sortie de l’UE aura-t-elle un impact sur les futurs projets spatiaux ?

Rappelons d’abord que l’appartenance à l’UE n’est pas obligatoire pour être membre de l’ESA. Ainsi, la Suisse et la Norvège en font partie sans figurer parmi les États membres de l’UE. Pour autant, d’autres conséquences sont à prévoir.

La Royal Astronomical Society vient ainsi de publier ses regrets dans un billet en ligne. Elle y pointe les points clés qui se dresseront contre la progression du spatial européen et comment y répondre. Tout d’abord, est évoquée la libre circulation des personnes : les scientifiques anglais doivent continuer à circuler facilement en Europe, tout comme les scientifiques européens doivent pouvoir venir en Grande-Bretagne avec autant de facilité qu’à présent.

Ensuite, le Royaume-Uni s’est engagé sur différents projets sur le long terme, la Royal Astronomical Society demande donc à son gouvernement de tenir ses promesses et de poursuivre sa collaboration avec les États européens. Enfin, la baisse des aides européennes et la chute financière de la livre sterling risquent d’impacter les financements de la recherche, ainsi que le secteur industriel. Les astronomes concluent en rappelant leur conviction que « la science ne possède aucune frontière ».

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