La phosphine de Vénus introuvable dans les données d’archives

L'IRTF à l'avant-plan de Vénus (photomontage). Crédit : DR/JAXA
L’analyse d’observations réalisées en 2015 avec le télescope infrarouge de la Nasa IRTF, installé à Hawaï, ne montre aucune trace de phosphine dans la haute atmosphère de Vénus. Fin de la controverse ? Pas si sûr...
Il n’y a pas de phosphine (PH3) dans la haute atmosphère de Vénus. En tout cas, l’analyse fine d’observations infrarouges datant de mars 2015 et exhumées par l’astrophysicienne Thérèse Encrenaz (observatoire de Paris) n’en montre aucune trace. Depuis l’annonce fracassante de la découverte de cette molécule par une équipe menée par Jane Greaves – une découverte jugée peu convaincante –, les spécialistes de Vénus cherchaient par tous les moyens à la confirmer. Soit au moyen de nouvelles observations en millimétrique/submillimétrique (le domaine de longueurs d’onde dans lequel a été faite la découverte grâce aux radiotélescopes Alma et JCMT), soit en cherchant la phosphine dans le domaine infrarouge, dans lequel la molécule doit laisser une signature
Il n’y a pas de phosphine (PH3) dans la haute atmosphère de Vénus. En tout cas, l’analyse fine d’observations infrarouges datant de mars 2015 et exhumées par l’astrophysicienne Thérèse Encrenaz (observatoire de Paris) n’en montre aucune trace.

Depuis l’annonce fracassante de la découverte de cette molécule par une équipe menée par Jane Greaves – une découverte jugée peu convaincante –, les spécialistes de Vénus cherchaient par tous les moyens à la confirmer. Soit au moyen de nouvelles observations en millimétrique/submillimétrique (le domaine de longueurs d’onde dans lequel a été faite la découverte grâce aux radiotélescopes Alma et JCMT), soit en cherchant la phosphine dans le domaine infrarouge, dans lequel la molécule doit laisser une signature...
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