L’astronome William Hartmann, photographié au Clark Planetarium à Salt Lake City. DR
La majorité des astronomes abandonne aujourd’hui l’idée d’un bombardement cataclysmique de météorites survenu il y a 3,9 milliards d’années. Comment a-t-on cru à ce « grand bombardement tardif » ? Le planétologue William Hartmann, l’un de ses tout premiers détracteurs, nous le raconte.
Scientifique senior émérite à l’Institut de sciences planétaires de Tucson en Arizona, William Hartmann est un pionnier de la planétologie. Quand il arrive comme étudiant à l’université d’Arizona en 1961, cette discipline n’existe pas encore. Avec son professeur Gerard Kuiper, ils fondent le premier laboratoire qui y sera consacré. Tandis que le programme Apollo se prépare à rallier la Lune, le jeune chercheur développe la méthode du comptage des cratères pour dater la surface lunaire. Puis il s’illustre en 1975 en publiant le premier modèle expliquant la formation de notre satellite naturel par un impact géant, scénario en vigueur aujourd’hui. Investi dans plusieurs sondes martiennes, ainsi que dans l’étude des astéroïdes, le planétologue américain n’a
Scientifique senior émérite à l’Institut de sciences planétaires de Tucson en Arizona, William Hartmann est un pionnier de la planétologie. Quand il arrive comme étudiant à l’université d’Arizona en 1961, cette discipline n’existe pas encore. Avec son professeur Gerard Kuiper, ils fondent le premier laboratoire qui y sera consacré. Tandis que le programme Apollo se prépare à rallier la Lune, le jeune chercheur développe la méthode du comptage des cratères pour dater la surface lunaire. Puis il s’illustre en 1975 en publiant le premier modèle expliquant la formation de notre satellite naturel par un impact géant, scénario en vigueur aujourd’hui. Investi dans plusieurs sondes martiennes, ainsi que dans l’étude des astéroïdes, le planétologue américain n’a...
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Pour la première fois, des astronomes peuvent observer un système d’anneaux en train de se créer. L’évènement n’a pas lieu autour d’une planète géante, mais d’un petit corps glacé : Chiron.
Dans ce nouveau Ciel & espace : vous aussi refaites la lunette de Galilée, le nouveau récit de la formation planétaire, un reportage à l’observatoire de La Palma, le test de la monture Rainbow Astro RTS-135, tous nos conseils pour observer Jupiter, une piste pour la matière noire, et bien d’autres nouvelles astronomiques. Un numéro à retrouver en kiosque, avec son Calendrier 2026, dès le 14 novembre !
Que voyait vraiment Galilée en 1609 dans la toute première lunette astronomique ? Pour le savoir, nous avons construit un instrument identique au sien. Et nous l’avons pointé vers le ciel. Un petit jeu d’archéologie expérimentale très instructif et ludique, que chacun peut reproduire chez soi.