Atterrir sur Mars… en s’écrasant ?

Crédit : JPL
Aussi paradoxale soit-elle, l’idée de s’écraser pour atterrir sur Mars est très sérieusement étudiée par les équipes du Jet Propulsion Laboratory. Un essai a été mené en août avec un dispositif baptisé SHIELD.
« Osez de grandes choses. » Le moins que l’on puisse dire, c’est que les ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory (JPL), en Californie, prennent à la lettre la devise de leur employeur. Depuis 1976, neuf engins américains ont atterri sur la planète rouge en utilisant des méthodes diverses. L’une des plus audacieuses est incontestablement celles des airbags qui a permis de poser les missions Mars Pathfinder (1997) ainsi que Spirit et Opportunity (2004). Mais encore plus ambitieuse est le SkyCrane (la grue volante) utilisée à deux reprises avec Curiosity (2012) et, neuf ans plus tard, par Perseverance. Mais le JPL expérimente des dispositifs encore plus innovants. Si l’atterrissage en douceur est la norme, n’y a-t-il pas une possibilité d’effectuer la manœuvre finale
« Osez de grandes choses. » Le moins que l’on puisse dire, c’est que les ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory (JPL), en Californie, prennent à la lettre la devise de leur employeur. Depuis 1976, neuf engins américains ont atterri sur la planète rouge en utilisant des méthodes diverses. L’une des plus audacieuses est incontestablement celles des airbags qui a permis de poser les missions Mars Pathfinder (1997) ainsi que Spirit et Opportunity (2004). Mais encore plus ambitieuse est le SkyCrane (la grue volante) utilisée à deux reprises avec Curiosity (2012) et, neuf ans plus tard, par Perseverance.

Mais le JPL expérimente des dispositifs encore plus innovants. Si l’atterrissage en douceur est la norme, n’y a-t-il pas une possibilité d’effectuer la manœuvre finale...
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