Discerner des montagnes sur les astéroïdes, protéger la Terre des géocroiseurs qui pourraient la percuter, mieux dater la surface des planètes, telles sont les avancées que vont permettre les données du satellite d’astrométrie européen.
Le 25 avril 2018, le deuxième catalogue de Gaia a donné un avant-goût de ce dont est capable le satellite d’astrométrie de l’ESA sur le Système solaire. Il fournit en effet la position de quelque 14000 astéroïdes. « Jusqu’ici, sur les 188000 millions de mesures collectées par le Minor Planet Center [organisme dédié à ces petits corps célestes, NDLR], seulement 2000 avaient une précision comparable à Gaia en ordre de grandeur. Ce chiffre est aujourd’hui multiplié par 1000 ! » s’enthousiasme Paolo Tanga, astronome à l’observatoire de la Côte d’Azur.
Illustration de gauche : les astéroïdes observés par la mission spatiale Gaia. Les géocroiseurs sont en bleu.
Ceux de la Ceinture d’astéroïdes sont en vert et en jaune. En rouge apparaissent les troyens,
Le 25 avril 2018, le deuxième catalogue de Gaia a donné un avant-goût de ce dont est capable le satellite d’astrométrie de l’ESA sur le Système solaire. Il fournit en effet la position de quelque 14000 astéroïdes. « Jusqu’ici, sur les 188000 millions de mesures collectées par le Minor Planet Center [organisme dédié à ces petits corps célestes, NDLR], seulement 2000 avaient une précision comparable à Gaia en ordre de grandeur. Ce chiffre est aujourd’hui multiplié par 1000 ! » s’enthousiasme Paolo Tanga, astronome à l’observatoire de la Côte d’Azur.
Illustration de gauche : les astéroïdes observés par la mission spatiale Gaia. Les géocroiseurs sont en bleu.
Ceux de la Ceinture d’astéroïdes sont en vert et en jaune. En rouge apparaissent les troyens,...
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