Dans l’observatoire francilien, quatre experts en mécanique céleste numérisent d’anciennes plaques photographiques. Scannées avec la plus grande précision, ces archives recèlent des trésors pour les astronomes d’aujourd’hui.
Qui se souvient du temps où la lumière, après avoir parcouru les milliards de kilomètres qui nous séparent des astres, rencontrait dans le fond des télescopes non pas une caméra, mais une plaque de verre ? Les photons réagissaient alors avec la fine émulsion de cristaux d’argent déposée à sa surface. Et dans l’obscurité des coupoles, cette réaction laissait une marque indélébile sur le verre que les astronomes pouvaient ensuite examiner, comme on observe le ciel au travers d’un carreau. Cette époque vous semble archaïque ? Et pourtant, l’astronomie argentique n’est pas si ancienne. Jusque dans les années 1980, de nombreux observatoires ont continué à employer des plaques photographiques. Le capteur CCD, pourtant inventé dès 1969, a tardé avant que son pouvoir
Qui se souvient du temps où la lumière, après avoir parcouru les milliards de kilomètres qui nous séparent des astres, rencontrait dans le fond des télescopes non pas une caméra, mais une plaque de verre ? Les photons réagissaient alors avec la fine émulsion de cristaux d’argent déposée à sa surface. Et dans l’obscurité des coupoles, cette réaction laissait une marque indélébile sur le verre que les astronomes pouvaient ensuite examiner, comme on observe le ciel au travers d’un carreau. Cette époque vous semble archaïque ? Et pourtant, l’astronomie argentique n’est pas si ancienne. Jusque dans les années 1980, de nombreux observatoires ont continué à employer des plaques photographiques. Le capteur CCD, pourtant inventé dès 1969, a tardé avant que son pouvoir...
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Seulement 48 h après l'investiture de Donald Trump, la Nasa a commencé à appliquer le décret du nouveau président des États-Unis, qui exige la suppression de tout programme ou service lié à la DEIA, c'est-à-dire à la diversité, l’équité, l’inclusion et l’accessibilité.
L’avant-dernière planète du Système solaire est aujourd’hui encore méconnue. Visitée une seule fois par Voyager 2, son étude depuis la Terre est compliquée par la distance lointaine. Pourtant, des planètes similaires pourraient représenter entre 30 % et 40 % des exoplanètes dans l’Univers. Pour enfin dévoiler ses secrets, la Nasa envisage d’y envoyer sa prochaine grande mission d’exploration.
Que faut-il penser des nouveaux domaines de l’économie spatiale ? Quels modèles économiques se cachent derrière les mégalanceurs, comme le Spaceship d’Elon Musk, pour qui et pour quoi faire ? Sont-ils réalistes ? Décryptage avec Pierre Lionnet, directeur de recherche à Eurospace.