Coup de net sur la comète Hartley 2

Image la plus nette, après traitement, du noyau de la comète Hartley 2. Crédit: NASA/JPL-Caltech/UMD

Les responsables de la sonde Deep Impact, qui a survolé le noyau de la comète Hartley 2 le 4 novembre 2010, ont rendu plus nette leur image la plus résolue.

Car, depuis les semaines qui ont suivi le lancement de la sonde en janvier 2005, la Nasa s'est rendue compte que sa caméra à haute résolution était affectée par un souci de mise au point.

Des images floues...
Le problème de la caméra de Deep Impact a été analysé avant la rencontre de la sonde avec la comète Tempel 1, en juillet 2005.

Depuis, les responsables de l'instrument ont conçu un processus de correction des images a postériori, grâce à une méthode mathématique.

... aux images nettes
Les photos du noyau de la comète Hartley 2 obtenues dès le survol du 4 novembre 2010 étaient donc floues. À cause de cela, elles n'avaient pas une qualité supérieure aux photos prises par la caméra à moyenne résolution qui équipe aussi la sonde et qui, seules, avaient été diffusées.

En appliquant le processus mathématique, l'équipe de Deep Impact a réussi à rendre sa netteté à l'image la plus rapprochée. Le résultat, ci-desous, est spectaculaire.

Recevez Ciel & Espace pour moins de 6€/mois

Et beaucoup d'autres avantages avec l'offre numérique.

Voir les offres

Commentaires

Nous avons sélectionné pour vous

  • Le Starship explose au sol à Boca Chica

    Le vaisseau Starship qui devait bientôt décoller pour l’espace a explosé sur son banc d’essai au Texas. Un échec spectaculaire qui retarde encore un peu son développement.

  • Un intérieur façon SpaceX pour la future capsule européenne Nyx

    La société européenne The Exploration Company (TEC) a dévoilé la maquette de son futur vaisseau spatial habité lors du 55e Salon international de l’aéronautique et de l’espace, au Bourget. Celui-ci pourrait emmener des Européens dans l’espace d’ici à 10 ans.

  • Découverte : on a prouvé pourquoi Mars était rouge

    En comparant de la poussière martienne fabriquée en laboratoire avec les données des sondes spatiales, une équipe scientifique a identifié quel type de rouille donnait sa couleur rouge à Mars. Cet oxyde de fer pourrait résulter de la fonte de glaces survenue il y a plus de 3 milliards d’années.