Document : les coulisses de l’atterrissage sur un astéroïde, racontées par Patrick Michel

Patrick Michel, spécialiste des astéroïdes et membre de l’équipe Hayabusa 2. © Observ. de la Cote d‘Azur/Jaxa
Il y a juste un an, le 21 février 2019, la sonde Hayabusa 2 réussit l’exploit d’aller collecter des échantillons à la surface de l’astéroïde Ryugu. L’astrophysicien Patrick Michel, seul Européen présent dans la salle de contrôle de la mission japonaise, revient sur ce moment unique de l’exploration spatiale.
C’était le point culminant de la mission Hayabusa 2 : le 21 février 2019, la sonde japonaise lancée en décembre 2014 plonge récolter quelques milligrammes de matière à la surface de l’astéroïde Ryugu. Une opération à haut risque : l’engin de 6 m de large doit éviter toute collision entre ses panneaux solaires et le corps céleste. Pour cela, Hayabusa 2 est équipée d’une « trompe » de 50 cm de long et d’un dispositif ingénieux. Au moment où ses capteurs détectent qu’elle frôle le sol de l’astéroïde, un projectile en tantale est tiré dans le sol, et la sonde allume ses moteurs pour remonter, avec un seul espoir : que des morceaux de matière projetés en tout sens rebondissent dans la « trompe » et viennent se ficher dans un boîtier, expédié ensuite
C’était le point culminant de la mission Hayabusa 2 : le 21 février 2019, la sonde japonaise lancée en décembre 2014 plonge récolter quelques milligrammes de matière à la surface de l’astéroïde Ryugu. Une opération à haut risque : l’engin de 6 m de large doit éviter toute collision entre ses panneaux solaires et le corps céleste. Pour cela, Hayabusa 2 est équipée d’une « trompe » de 50 cm de long et d’un dispositif ingénieux. Au moment où ses capteurs détectent qu’elle frôle le sol de l’astéroïde, un projectile en tantale est tiré dans le sol, et la sonde allume ses moteurs pour remonter, avec un seul espoir : que des morceaux de matière projetés en tout sens rebondissent dans la « trompe » et viennent se ficher dans un boîtier, expédié ensuite...
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