Il y a juste un an, le 21 février 2019, la sonde Hayabusa 2 réussit l’exploit d’aller collecter des échantillons à la surface de l’astéroïde Ryugu. L’astrophysicien Patrick Michel, seul Européen présent dans la salle de contrôle de la mission japonaise, revient sur ce moment unique de l’exploration spatiale.
C’était le point culminant de la mission Hayabusa 2 : le 21 février 2019, la sonde japonaise lancée en décembre 2014 plonge récolter quelques milligrammes de matière à la surface de l’astéroïde Ryugu. Une opération à haut risque : l’engin de 6 m de large doit éviter toute collision entre ses panneaux solaires et le corps céleste. Pour cela, Hayabusa 2 est équipée d’une « trompe » de 50 cm de long et d’un dispositif ingénieux. Au moment où ses capteurs détectent qu’elle frôle le sol de l’astéroïde, un projectile en tantale est tiré dans le sol, et la sonde allume ses moteurs pour remonter, avec un seul espoir : que des morceaux de matière projetés en tout sens rebondissent dans la « trompe » et viennent se ficher dans un boîtier, expédié ensuite
C’était le point culminant de la mission Hayabusa 2 : le 21 février 2019, la sonde japonaise lancée en décembre 2014 plonge récolter quelques milligrammes de matière à la surface de l’astéroïde Ryugu. Une opération à haut risque : l’engin de 6 m de large doit éviter toute collision entre ses panneaux solaires et le corps céleste. Pour cela, Hayabusa 2 est équipée d’une « trompe » de 50 cm de long et d’un dispositif ingénieux. Au moment où ses capteurs détectent qu’elle frôle le sol de l’astéroïde, un projectile en tantale est tiré dans le sol, et la sonde allume ses moteurs pour remonter, avec un seul espoir : que des morceaux de matière projetés en tout sens rebondissent dans la « trompe » et viennent se ficher dans un boîtier, expédié ensuite...
Pour lire l'article complet, choisissez notre offre web à seulement 2 €/mois
En comparant de la poussière martienne fabriquée en laboratoire avec les données des sondes spatiales, une équipe scientifique a identifié quel type de rouille donnait sa couleur rouge à Mars. Cet oxyde de fer pourrait résulter de la fonte de glaces survenue il y a plus de 3 milliards d’années.
L’astronomie gamma s’intéresse aux phénomènes les plus violents de l’Univers. Mathieu de Naurois nous détaille les découvertes réalisées dans ce domaine assez récent de l’astrophysique.
Le corps céleste 2017 OF201 découvert aux confins du Système solaire pourrait mesurer plus de 700 km de diamètre. Sa taille et son orbite atypique en font un candidat sérieux au statut de planète naine, et bousculent les théories sur la mystérieuse Planète 9.